Plus que le design, le nouveau Q5 conserve aussi les proportions de son prédécesseur. à peine grandit-il de 34 millimètres pour marquer le coup, douze d’entre eux venant allonger l’empattement. Ceux-ci profitent directement aux passagers arrière, qui disposent désormais d’une banquette à l’assise coulissante et aux dossiers inclinables rendant ces places plus confortables, d’autant que la garde au toit a légèrement progressé aussi. Rien de bien significatif malheureusement, et l’habitabilité reste assez moyenne pour la catégorie. En progression de 10 litres, le coffre est en revanche l’un des bons élèves du segment. En fonction de la position de la banquette, sa contenance passera de 550 à 610 litres, et jusqu’à 1.550 litres en repliant celle-ci selon le traditionnel découpage 60-40.
Virtual cockpit
Si le design extérieur n’évolue guère que par détails, dont les plus visibles sont la calandre et les optiques avant «façon Q7», l’habitacle marque en revanche une rupture bien plus évidente. Le meuble de bord s’affine par l’adoption d’un écran haute définition de 8,3 pouces qui trône au sommet de la console centrale. Le fameux « Virtual Cockpit » cher à Audi (remplaçant les traditionnels cadrans derrière le volant par un large écran de 12,3 pouces) est évidemment aussi de la partie. De même, l’afficheur tête-haute fait son apparition, renvoyant toutes les informations nécessaires à la conduite dans le pare-brise, face au conducteur.
Conseiller personnel
Le Q5 s’enrichit évidemment des dernières innovations en matière de sécurité embarquée que l’on est en droit d’attendre d’un véhicule de son standing. L’aide au freinage d’urgence, la conduite autonome dans les embouteillages et le maintien de voie font donc partie des options disponibles. Certaines d’entre-elles font l’objet d’un pack (Tour ou City) et ne peuvent malheureusement être commandées séparément. Mais le SUV va plus loin avec le Predictive Efficiency Assistant. Déjà présent sur les A4 et Q7, celui-ci travaille en combinaison avec le régulateur de vitesse et le système de navigation pour adapter automatiquement sa vitesse de manière préventive en fonction de la circulation, de la topographie du trajet, des limitations à venir ou de la présence d’autres utilisateurs. Même lorsque le GPS est désactivé, le système peut aviser le conducteur de ce qu’il se passe devant lui, pour l’inciter à anticiper. Selon Audi, ce système permettrait d’économiser jusqu’à 10% de carburant sur autoroute. Dans la même veine, le Personnal Route Assist permet à l’auto «d’apprendre» les trajets les plus couramment empruntés en fonction du lieu et du moment de la journée. Le système est alors capable de «deviner» la destination et de suggérer au conducteur un itinéraire alternatif plus avantageux si nécessaire.
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Un Quattro peut en cacher un autre
à l’exception du 2.0 TDI 136/150 ch pour lequel cela reste une option, toutes les motorisations du Q5 sont livrées d’emblée assorties d’une transmission intégrale Quattro. Mais toutes ne sont pas logées à la même enseigne : si le V6 3.0 TDI de 252 chevaux reste fidèle au système permanent, les cœurs de gamme, 2.0 TDI 163/190 ch et 2.0 TFSI 211ch reçoivent une nouvelle solution à enclenchement électronique. La voiture fonctionne donc en simple traction la majorité du temps, n’activant la traction des roues arrière que lorsque cela s’avère impératif, en 10 millisecondes. La solution permanente peut, elle, recevoir un différentiel sport supplémentaire avec répartiteur de couple pour permettre des vitesses de passage plus élevées et plus de dynamisme en courbe.
Suspensions pneumatiques
Sûr de l’efficacité de ses systèmes, Audi n’a pas hésité à nous emmener crapahuter dans la pampa avec son dernier-né. Le terrain n’était pas vraiment «cassant», mais les pistes sablonneuses auraient pu se montrer piégeuses pour une simple traction. Le Q5 s’en est sorti sans encombre, utilisant la hausse de 45 millimètres de sa garde au sol permise par le mode off-road des nouvelles suspensions pneumatiques pour passer partout. Proposées en plus des suspensions classiques et pilotées, celles-ci se distinguent par l’ajustement automatique de la hauteur de caisse en fonction des situations de conduite : à partir de 120 km/h, l’assiette s’abaisse de 15 millimètres pour favoriser la stabilité et l’aérodynamisme. Un bouton dans le coffre permet en outre de descendre l’arrière de l’auto de 55 millimètres à l’arrêt pour faciliter le chargement ou le déchargement.
Cette solution se montre évidemment la plus indiquée pour les utilisateurs en quête de confort, rendant l’amortissement absolument royal sur route. La différence entre notre V6 TDI qui en était équipée et le 2.0 TDI 163, dépourvu, est sensible. Dans les deux cas, les mouvements de caisse sont cependant parfaitement contenus dans les enchaînements de virages, le Q5 ayant gardé le comportement neutre et équilibré qui caractérisait la précédente mouture. Le plus généreux des diesels est également le seul à être équipé de la boîte automatique Tiptronic à huit rapports, quand les autres s’en remettent à la S-Tronic à sept vitesses. Seul le petit TDI est disponible en boîte manuelle.
à la caisse
Le nouveau Q5 est déjà commercialisé dans ses motorisations TFSI ainsi que TDI de 163 et 190 chevaux à un tarif de base conséquent : 47.950 € ! Une hausse de plus de 3.000 euros par rapport au modèle remplacé, qui n’a pas permis de pallier à quelques pingreries dans l’équipement de série. Les 2.0 TDI 136/150 et 3.0 TDI arriveront en
janvier.
Conclusion
Si les traits de ce nouveau Q5 ne feront se retourner personne, l’apport technologique par rapport à la précédente mouture est impressionnant. Le SUV aux anneaux revient aux avant-postes sur presque tous les plans, pour batailler avec une concurrence qui s’est particulièrement affûtée ces dernières années.
+
Qualité et finition superbes
Aptitudes tout-chemins en hausse
Technologie embarquée pléthorique
Confort (suspensions pneumatiques)
–
Espace à bord moyen
Rangements rares et peu pratiques
Quelques pingreries d’équipement
Tarifs encore plus costauds
Le Q5 2.0 TDI 163 en quelques chiffres
Moteur : quatre cylindres, diesel, 1.968cc; 163ch de 3.000 à 4.200tr/min; 400Nm de 1.750 à 3.000tr/min
Transmission : aux quatre roues
Boîte : automatique 7 rapports
L/l/h (mm) : 4.447/1.906/1.624
Poids à vide (kg) : 1.845
Volume du coffre (l) : 550 à 1.550
Réservoir (l) : 65
0 à 100 km/h (sec.) : 8,9
Prix : 47.950€ TVAC
Puissance : 163 ch
Vitesse maxi : 211 km/h
Cons. mixte : 4,9 l/100 km
CO2 : 129 g/km
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