L’actuelle Panda a été lancée en 2012. Elle n’est donc pas jeune, mais elle a reçu en 2017 une profonde remise à jour esthétique qui l’a considérablement rafraichie. Ceci est donc le deuxième face-lift d’une voiture qui a bientôt dix ans et cette fois, c’est surtout à l’intérieur que ça se passe. Mais pas que, en témoigne cette Panda Sport…
Comme vous
Pas grand-chose à signaler sur le plan des transformations physiques : seuls le bouclier avant, plus costaud, et le dessin des feux arrière, plus “précieux”, ont été revus. En revanche, il faut avouer que ce nouvel habillage sport fait son effet. A base de petites jantes alu 16 pouces, d’étriers de freins rouges, d’élargisseurs d’aile, de vitres arrière assombries et de logos « Sport », cette petite Panda a une sacrée allure, surtout avec une peinture gris mat qui lui va comme un gant ! Une option à 550 euros à peine, dont on conseille de ne pas se priver tant elle habille la voiture. Et donc oui, c’est tout ce que la Panda Sport a de sportif, comme vous le lirez au chapitre mécanique. Et alors ? C’est grave de s’habiller sport juste parce que c’est stylé ? Vous allez courir 20 bornes chaque fois que vous enfilez vos nouvelles Puma, vous ? Eh ben voilà ! La Panda est comme vous : elle aime le style. Ce qui est assez normal pour une Italienne.
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21e siècle
Principale nouveauté de cette mise à jour, donc : l’habitacle. Ou plus précisément la planche de bord, totalement repensée en son centre, pour permettre à la Panda de recevoir pour la première fois un système multimédia digne de ce nom. On se calme, pas du tout haut de gamme, mais c’est tout de même un très honnête système connecté à écran tactile 7 pouces, avec récepteur DAB, qu’on peut enrichir en option de la fonction GPS. En résumé, la Panda n’a pas la prétention d’être à la pointe mais avec ça, elle est plus « technologie du 21e siècle » qu’elle ne l’était.
Pour le reste, les habillages noir complètent le côté sport de la version, et rappelons que la qualité de fabrication de la Panda est vraiment étonnante, surtout pour ce qu’elle coûte.
Digression
Avant de parler mécanique et conduite, permettez-moi une petite réflexion. Pendant ma semaine passée avec la Panda Sport, en la voyant chaque jour devant la maison, ça a été comme une révélation. Ca m’est venu un matin : « Mais en fait, elle est franchement cool, cette voiture ! ». Je l’avais toujours trouvé mignonne mais là, c’est un cran au-dessus. L’effet de cette finition, sans doute. Et finalement, bien que j’adore sincèrement LA Fiat historique, je me demande si la Panda n’est pas plus cool… que la 500. Car avouons-le, il y en a partout, des 500. Et coincée dans sa quasi-monoculture, à force de faire des 500 de toutes les tailles, son impact visuel est dilué. Si une voiture cool est une voiture qu’on ne voit pas 50 fois par jour, la Panda l’est plus. Et j’ajoute autre chose : la Panda est une bien meilleure voiture, à tous points de vue. Il ne faut par exemple pas se contorsionner pour s’installer à l’arrière, puisque la Panda a quatre portes. A l’arrière justement, on a le droit d’être un adulte de grande taille sans avoir les genoux enfoncés dans le dossier avant. On a un coffre bien fichu, une excellente visibilité périphérique aussi utile pour la sécurité que pour les manœuvres… Bref, être fashion, c’est bien, mais être pratique, c’est pas mal non plus, surtout si on n’en est pas banale pour autant. Et si on parlait prix ? Avec ses jolies jantes, ses phares antibrouillard et son système multimédia, la Panda Sport d’essai démarre à 12.490€. Le prix d’une 500 1.0 hybrid de base. Franchement, elle n’est pas attractive, la Panda ? Je dis ça, mais en fait… Chez nous, la Panda vit certes dans l’ombre de la 500 mais à l’échelle européenne, elle est depuis plusieurs années la championne incontestée de son segment, devant la 500. Il y a une justice !
Econome mais pas trop
Nous y voilà. Si la Panda Sport n’est pas vraiment sport, c’est parce qu’elle n’est proposée qu’avec le nouveau moteur essence 3 cylindres 1 litre micro-hybride, qui délivre la bagatelle de 70 chevaux et 92 Nm. Ca donne le vertige… des profondeurs. Attention, quand on cravache sur les trois premiers rapports, qu’on essore le compte-tours, c’est rigolo. Le moteur donne ce qu’il a avec rage et ça avance bien. Mais la vocation du moteur est avant tout économique, et l’infinie longueur des rapports 4 à 6 en témoignent. C’est apparemment une règle du genre, puisque nous avions dressé le même constat avec la Mazda2, micro-hybride elle aussi. La Panda accomplit donc la mission qui lui est confiée. Lors d’un essai mixte, nous avons relevé une moyenne de 5,4l/100km. Pour être franc, j’ai vu mieux. Avec la Mazda, par exemple. Mais les conditions étaient très différentes, et il faut souligner qu’en cette période de gel permanant, chaque démarrage matinal était fatal pour la conso. C’est donc une performance très honorable.
Conclusion
Il est temps de réhabiliter la Panda ! Cette petite auto pratique, stylée et pas chère doit sortir de l’ombre de sa sœur. Et de préférence avant qu’elle soit remplacée par la Centoventi.
Fiat Panda Sport fiche technique
Moteur : 3 cylindres essence micro hybride, 999cc ; 70ch à 6.000tr/min ; 102Nm à 3.500tr/min.
Transmission : aux roues avant.
Boîte : manuelle 6 rapports.
L/l/h (mm) : 3.653/1.643/1.551
Poids à vide (kg): 980
Volume du coffre (l) : 225 – 870
Réservoir (l) : 38
0 à 100 km/h (sec.) : 14,7
Prix : 12.490 € TVAC
Puissance : 70 ch
V-max : 155 km/h
Conso mixte : 5,3 l/100km
CO2 : 120 g/km
- Pratique, économique et spacieuse
- Look très agréable
- Tarifs attractifs
- Performances minimalistes
- Plus toute jeune, même si elle reste très agréable
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