L’ACEA, l’Association des constructeurs automobiles européens, tire à nouveau la sonnette d’alarme quant à un Brexit dur le 31 octobre prochain. Selon l’association, si l’automobile venait à être soumise aux droits de douane internationaux, il en coûterait 5,7 milliards au secteur. Une somme colossale qui se traduirait par une hausse du prix des produits et services des constructeurs, mais également par une vague de licenciements chez la plupart d’entre eux.
En plus de ces conséquences financières directes, c’est toute la logistique des usines britanniques qui pourrait être affectée, conduisant dans le cas le plus extrême à des fermetures temporaires en cas de perturbations dans l’acheminement des pièces. Il en coûterait alors 54.700€… par minute au secteur automobile.
Tout cela accroitrait le risque de délocalisation de la production pour de nombreux constructeurs, anglais et étrangers, qui assemblent en Grande-Bretagne : Mini, Rolls-Royce, Bentley, Aston-Martin, mais aussi Honda, PSA… Au total ce sont 1,7 million de véhicules qui ont été produits l’an dernier, dont 80% étaient destinés à l’exportation. A l’inverse, l’île importe 85% de ses véhicules de l’Union Européenne, ce qui provoquerait inévitablement une hausse du prix de ces derniers.
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