Située dans l’Illinois, l’usine Jeep de Belvidere est dédié à l’assemblage du Cherokee. Selon un message transmis à l’AFP, le groupe Stellantis a décidé sa fermeture le 28 février prochain, causant la perte de 1.350 emplois.
« Notre secteur a été affecté par une multitude de facteurs tels que la pandémie de Covid 19 et la pénurie mondiale de semi-conducteurs, mais le défi le plus important est l’augmentation des coûts liés à l’électrification du marché automobile », justifie le poids-lourd de l’automobile. « Nous nous efforcerons de placer les employés licenciés pour une durée indéterminée dans des postes à temps plein dès qu’ils seront disponibles ».
Ingratitude
Du côté du principal syndicat actif dans la construction automobile, on grince des dents : « Des entreprises comme Stellantis reçoivent des milliards de dollars d’incitations gouvernementales pour passer aux énergies propres », affirme Cindy Estrada, représentante des salariés pour l’UAW. « C’est une insulte pour tous les contribuables qu’elles ne réinvestissent pas cet argent dans nos communautés. »
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Nouvelle ère
De son côté, Jeep est en pleine période de changement avec de nouveaux modèles dont l’Avenger, son premier véhicule 100% électrique. Pas moins de quatre autres modèles zéro émission suivront d’ici 2025. Une nouvelle orientation facilitée par le partage de plateformes avec d’autres marques du groupe Stellantis comme Peugeot ou DS par exemple.
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