En Flandre, l’année 2023 avait vu une mesure temporaire exceptionnelle : la suspension des amendes pour retard au contrôle technique. Cette décision avait été prise en raison des longs délais d’attente dans les centres de contrôle technique, conséquence d’un engorgement dû à une demande accrue et des capacités limitées des centres. Durant cette période, les automobilistes qui se présentaient avec moins d’un mois de retard n’étaient pas sanctionnés, une tolérance qui a permis à de nombreux conducteurs d’éviter des frais supplémentaires.
Cependant, à partir du 1er septembre 2024, cette période de grâce prend fin. Les autorités flamandes ont annoncé la réinstauration des amendes pour les véhicules retardataires. Désormais, tout conducteur présentant son véhicule avec un retard de moins d’un mois devra s’acquitter d’une amende de 9,80 euros, tandis qu’un retard supérieur à six mois pourrait coûter jusqu’à 35 euros.
Wallonie et Bruxelles : toujours en vigueur
Contrairement à la Flandre, en Wallonie et à Bruxelles, l’amende pour retard au contrôle technique n’a jamais été suspendue. Les conducteurs de ces régions doivent depuis toujours se conformer strictement aux délais impartis, sous peine de sanctions financières. Cette rigueur s’explique par des délais d’attente plus courts dans ces régions qui ne justifient pas une suspension des amendes. Les automobilistes doivent donc rester vigilants et respecter les dates de passage pour éviter des amendes.
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Les assouplissements pour les véhicules plus récents
Malgré le retour de l’amende en Flandre, il est important de souligner que certaines conditions ont été assouplies pour les véhicules récents. Depuis juin 2023, les véhicules bien entretenus ayant moins de 160.000 km au compteur et âgés de moins de huit ans, peuvent passer le contrôle technique tous les deux ans, au lieu de tous les ans. Ce changement vise à réduire la charge sur les centres de contrôle et à offrir plus de flexibilité aux conducteurs et on estime ainsi que ce sont 500.000 véhicules par an qui ne devront pas se présenter.
La Wallonie a emboîté le pas en adoptant une mesure similaire. En effet, les véhicules immatriculés en Wallonie et qui répondant à certains critères – moins de 110.000 km et âgés de moins de huit ans – peuvent également passer le contrôle technique tous les deux ans. Cet assouplissement est une avancée, car elle réduit les contraintes pour les conducteurs tout en maintenant un niveau suffisant de sécurité routière si on en croit les études menées par l’ancienne ministre de la Mobilité, Valérie de Bue (MR).
Vigilance
Pour les automobilistes belges, il est essentiel de se tenir informé des règles spécifiques à leur région même si le choix du lieu de passage du contrôle technique est libre. En effet, un Wallon qui habite à proximité de la Flandre peut aller le passer dans un centre flamand. Et vice-versa. En Flandre, le retour des amendes pour retard signifie que les conducteurs doivent être particulièrement attentifs à la date de leur contrôle technique, ce qui n’est pas toujours évident, car les rappels de passage ne sont pas systématiques. Les centres de contrôle sont désormais mieux équipés pour gérer les flux de véhicules, ce qui réduit les délais d’attente par rapport à l’année précédente. Avec ces nouvelles règles, les autorités belges cherchent à équilibrer la flexibilité pour les automobilistes et la rigueur nécessaire à la sécurité routière.
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