Mobilité

La fin des embouteillages grâce aux données de géolocalisation ?

Avec la reprise de l’activité économique et le retour au bureau, les embouteillages redeviennent le quotidien de nombreux navetteurs. Pour mieux les contrôler et les prévenir, le Gouvernement pourrait utiliser les données de géolocalisation relatives aux déplacements des automobilistes. Alors, vraie nouvelle politique d’efficacité ou nouvelle violation de la vie privée ?

Alain De Jong Alain De Jong | Publié le 23 oct. 2021 | Temps de lecture : 5 min

Nos voitures sont de plus en plus connectées par le biais d’une kyrielle de nouvelles technologies. Il suffit pour s’en convaincre de penser aux systèmes de navigation, aux interfaces de télécommunication qui stockent vos données (contacts, SMS, etc.) ou encore à la tendance grandissante des automobiles capables d’être mises à jour à distance par le constructeur, le tout sans que vous ne vous en aperceviez. La réalité, c’est que nos voitures deviennent de gros smartphones et où la technologie automobile, la vraie, l’originale, occupe une part de plus en plus symbolique.

Google Maps

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Aujourd’hui, cette connectivité possède aussi des avantages en matière de circulation ou de trafic. Car il est tout à fait possible pour le Gouvernement d’utiliser en temps réel les données relatives aux conditions routières stockées dans le Cloud (serveurs en ligne). Cela existe d’ailleurs déjà avec les services de Google Maps, lequel permet de constater la densité du trafic, les flux de circulation et même les accidents. Cet outil permet ainsi de réagir plus rapidement aux embouteillages et de proposer une réponse pour qu’ils se résorbent plus facilement.

Violation de la vie privée ?

Aux Pays-Bas, l’Agence néerlandaise des routes et de la circulation (la Rijkswaterstaat) mène depuis un certain temps déjà des projets pilotes autour de la gestion des incidents en utilisant les données relatives aux déplacements des automobilistes. L’objectif est d’identifier le plus tôt possible les problèmes (accidents, pannes, etc.) et d’envoyer plus rapidement les services d’urgence sur les lieux afin de dégager la route rapidement.

Cela peut permettre de gagner quelques minutes et donc de pouvoir prévenir plus en amont les potentiels embouteillages qui pourraient être générés. Le journal De Telegraaf rapporte que la Rijkswaterstaat a même décidé de porter ce projet pilote à un niveau national afin d’obtenir des résultats à plus grande échelle.

Toutefois, le processus de collecte et l’utilisation des données par la Rijkswaterstaat dans le cadre de ce projet de gestion de la circulation ne sont pas tout à fait transparents. Certes, les données utilisées proviennent du Cloud qui renseigne des déplacements des automobilistes. Mais est-ce que ceci est bien légal ? Ne s’agit-il pas d’une atteinte à la vie privée ? Ce ne serait pas la première fois qu’un État fait usage de données sans prendre de précautions particulières.

En Belgique aussi, il existe des exemples. Et récents même, comme le projet SmartMove, qui ambitionne d’instaurer la taxe kilométrique, qui vient de se faire coller un carton rouge par l’Autorité de protection des données (APD) en raison d’une collecte excessive de données auprès des utilisateurs de la future application. Big Brother nous observe, même quand nous sommes sur la route…

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