La première cause de ce rejet tient dans le manque de confiance envers ces nouvelles technologies dont les défauts (bugs) et risques de piratage sont bien réels. En outre, c’est surtout le désordre des innovations qui rend les individus sceptiques : chaque constructeur, chaque équipementier ou d’innombrables start-ups y va de sa vision des choses. L’industrie automobile au sens large n’a pas encore de modèle commun et fort à suivre, ce qui perturbe les automobilistes.
Mais ce n’est pas tout, les individus, et même parmi les plus jeunes attachent encore beaucoup d’importance à la possession propre d’une automobile. Il s’agit d’une question de liberté (utiliser sa propre voiture quand et où il le désire) mais aussi de prestige, de standing et d’indépendance. La voiture est encore perçue comme une pièce externe de votre cadre de vie et, donc, la forme d’expression ambulante de vos goûts et votre personnalité.
Les experts parlent donc d’une reconsidération de la période d’acceptation de ces technologies. Les smartphones et médias sociaux ont mis une décennie à atteindre un taux de pénétration de 80%. Pour la voiture autonome et partagée, cela prendra, sans doute, plus de temps, même si, globalement l’humanité semble de moins en moins réfractaire à ces nouvelles technologies de mobilité.
Photo © belga
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