Cela dit, peu de voitures exposées étaient déjà arrivées sur place au moment de la décision, cette dernière phase devait se dérouler ce week-end.
Monsieur Turrettini remercie les constructeurs pour leur implication et, surtout, les investissements conséquents qu’un tel Salon représente, mais ne peut que s’en remettre à la décision de force majeure. Les visiteurs ayant déjà acheté leur ticket en ligne seront remboursés. Une procédure sera mise en place dans les jours qui viennent. Les nombreux belges qui se rendent chaque année à l’événement suisse sont invités à suivre l’actualité sur le site du salon (GIMS).
Oliviers Rihs, Directeur du Salon pour la première fois cette année, confirme la déception des constructeurs, d’autant qu’il confirme l’impossibilité de reporter le Salon. L’heure est maintenant à la gestion du démontage, sans attendre. Pour le 7 mars prochain, les halles devraient être libres.
A la question épineuse du remboursement des frais engagés par les marques pour louer l’espace et contribuer à l’organisation, les deux hommes sont clairs: il n’y en aura pas, vu le cas de force majeure et indépendant des autorités du Salon.
Olivier Rihs rappelle également que les retombées (Horeca, tourisme) d’un tel Salon représentent d’habitude 200 à 250 millions de francs suisses sur le canton de Genève. Le comité du Salon n’a pas encore estimé ses pertes propres, mais elles seront exprimées en millions.
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Du côté des constructeurs, des présentations de nouveaux modèles en live streaming devraient être organisées pour compenser le manque de visibilité médiatique. Les organisateurs confirment, évidemment, la tenue de l’édition 2021 en mars. Car malgré les difficultés du secteur des Salons automobiles, Genève devrait survivre à cette crise.
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