Le régime des voitures de société est bien installé en Belgique même si certains le contestent et souhaitent le voir disparaître pour des raisons d’égalité salariale. La croyance veut que ceux qui bénéficient d’une voiture de société bénéficient toujours d’une voiture flambant neuve et que ces véhicules alimentent par la suite le marché de l’occasion, ce qui contribue au verdissement du parc automobile en Belgique. Un cercle vertueux en quelques sortes.
Sauf que cette croyance est en fait de plus en plus fausse. En effet, la Belgique figure dans le top 5 européen pour ce qui concerne les entreprises qui choisissent d’utiliser une voiture d’occasion. Et, manifestement, la tendance se renforce d’année en année.
55%
Selon l’Observatoire Arval de la mobilité en Belgique qui a mené l’enquête auprès de 6.000 entreprises à travers 20 pays, 55% des entreprises (soit plus de la moitié) possèdent de voitures d’occasion dans leur parc. Les pays qui surclassent la Belgique à cet égard sont la Finlande (66%), le Danemark (64%), la Grèce (62%) et le Royaume-Uni (61%). En fin de classement, on retrouve la France et les Pays-Bas.
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Et apparemment, la tendance va continuer à se renforcer, car, selon l’Observatoire, un tiers des entreprises belges souhaitent intégrer des automobiles de seconde main d’ici les trois prochaines années. Mais d’où vient cette pratique ? Arval explique que les entreprises considèrent les voitures d’occasion comme plus avantageuses financièrement pour leur pool tandis que celles-ci peuvent être aussi plus rapidement opérationnelles pour les métiers techniques tels que les installateurs ou les nouveaux profils commerciaux. Logique puisque la voiture d’occasion est disponible et utilisable en quelques jours là où il faut des semaines voir des mois pour disposer d’un nouveau véhicule.
Un changement de paradigme ?
En réalité, l’engouement des entreprises pour les voitures d’occasion est assez récent. Et il découle des difficultés rencontrées pendant la crise sanitaire (Covid 19) lorsque les voitures neuves étaient pratiquement indisponibles ou alors moyennant des délais d’attente extrêmement longs. Autre paramètre : les prix se sont envolés avec la crise énergétique, celle des semi-conducteurs et des matériaux en général (acier notamment). De ce fait, les voitures d’occasion, forcément moins chères à l’achat et dont les prix ont retrouvé des cours plus normaux ces derniers mois. Outre les aspects pratiques, le volet financier reste donc prépondérant et ça se comprend. Il faut noter que ce sont les plus petites entreprises qui recourent le plus aux voitures d’occasion ainsi que les PME. Mais cette démarche ne concerne que les voitures particulières. Pour les utilitaires légers, c’est la tendance de l’achat en neuf qui domine.
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