Les automobiles font trop de bruits, surtout dans les villes où les rodéos urbains se généralisent. Ce phénomène existe depuis quelques années, mais il s’amplifie. Lors de ces joutes, nombreux sont les automobilistes qui font hurler leur moteur et crisser leurs pneumatiques sur le bitume, surtout au milieu de la nuit, moment où il y a moins d’usagers sur la route et que les forces de l’ordre sont moins présentes.
Pour contrer ces nuisances, certaines villes s’organisent. Charleroi par exemple a décidé de sanctionner lourdement ces voitures trop bruyantes ainsi que leur conducteur. Curieusement, selon Sud Presse, la population est partagée sur ces mesures. Si certains trouvent que la répression à l’encontre de ces automobilistes est une bonne chose, d’autres trouvent la mesure un peu exagérée, avançant le fait que ces personnes aiment l’automobile et qu’ils ont le droit de prendre un certain plaisir.
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Confiscation
Les policiers qui constateront les excès sonores pourront désormais procéder à la saisie administrative du véhicule, et ce pour 72 heures minimum, soit trois jours entiers. On suppose qu’il ne faudra en outre pas participer nécessairement à un rodéo urbain pour subir cette confiscation. Une ligne d’échappement modifiée par exemple et dont les émissions sonores sont supérieures à la tolérance pourra aussi ouvrir le droit des policiers à une sanction.
Ces mesures pourraient coûter très cher aux automobilistes dont les voitures sont trop bruyantes. Car dès que la police saisit le véhicule, les frais de dépannage et de fourrière sont à la charge du contrevenant. En outre, s’il s’agit d’une modification non autorisée de la ligne d’échappement, l’intéressé devra faire les travaux nécessaires et repasser la voiture au contrôle technique. La facture pourra donc atteindre plusieurs centaines d’euros. Un homme averti…
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