Le marché de la voiture électrique reste encore balbutiant. Au 1er août 2022, le parc automobile belge comptait un peu plus de 71.000 modèles 100% électriques selon Stabel, ce qui reste négligeable par rapport aux 5 presque 6 millions de véhicules en circulation sur notre territoire. Cela dit, cette part négligeable pourrait peut-être s’accroître rapidement, car la hausse a atteint 75% sur un an.
Le potentiel de croissance de la voiture électrique en Belgique est important, car la fiscalité sur les véhicules de société, qui sont toujours plus répandus, apportera de l’eau au moulin de cette gamme de véhicules. Une étude menée par Polestar – la marque de luxe de Volvo – indiquait récemment que si seulement 2% des Belges se déplacent actuellement en voiture électrique (échantillon de 2.000 personnes), ils seraient en fait 23% à déclarer avoir l’intention de rouler à bord d’une voiture à batterie.
Les mythes subsistent?
Selon Polestar, les mythes auraient la vie dure lorsqu’ils se rapportent à la voiture électrique. Souvent, les automobilistes seraient pétris de préjugés et, souvent, lorsque les utilisateurs potentiels font un essai, ils sont tout de suite conquis. D’ailleurs, chez ceux qui possèdent déjà une expérience, l’intention d’achat monte à 43% !
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L’étude de Polestar met par exemple en exergue le fait que ce sont paradoxalement les gros rouleurs (+ de 20.000 km/an) qui disent être les plus favorables à cette transition. Parmi les freins évoqués au passage à la voiture électrique, il faut toujours épingler le prix d’achat, jugé trop onéreux (57%). Pour le reste, c’est toujours l’autonomie et le manque de bornes de recharge qui sont pointés du doigt (20%) tandis que 12% des sondés estiment que ce la voiture électrique n’est pas un produit durable d’un point de vue écologique.
Perception de durabilité
Cela dit, 56% des personnes interrogées disent justement que c’est l’aspect vert de la voiture électrique qui figure en bonne place de leurs motivations d’achat. On note aussi que 18% pointent le faible coût d’utilisation (même si les choses changent avec les prix actuels de l’énergie) tandis que 17% voient en la voiture électrique la mobilité du futur. Cet aspect d’avenir explique probablement pourquoi la jeune génération (18-34 ans) apparaît comme la plus motivée pour passer à l’acte. À l’inverse, les plus de 55 ans sont les plus réfractaires (48% d’avis négatifs).
Le lieu d’habitation semble aussi jouer un rôle. Ainsi, dans les grandes villes, les gens semblent plus favorables à la voiture électrique, sans doute parce qu’ils sont plus directement concernés et confrontés à la pollution. Bruxelles compte ainsi deux fois plus d’automobilistes utilisateurs de voitures électriques et 63% des personnes sont favorables à ces engins.
Le Diesel en berne
Pendant ce temps, le Diesel semble continuer sa chute. Selon Statbel, le nombre de voitures équipées de ce type de moteur diminue un peu plus chaque année, et ce depuis 2015 (l’affaire du Dieselgate en somme). Sur 5,94 millions de voitures en circulation, il en resterait 242 millions au 1er août 2022, soit 7,6% de moins qu’en 2021.
Ce sont les voitures essence qui profitent de cette diminution puisque leur part, elle, a augmenté (+ 2,3% en 2022, à 3,02 millions). Les voitures hybrides profitent aussi du contexte : elles représentent 6,3% du mix et ont connu une croissance de 45% en un an.
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