L’information provient de l’Agence internationale de l’Énergie (AIE). L’organisme prévoit en effet que les prix des petits modèles électriques (ou modèles compacts) baisseront prochainement et qu’ils pourront rivaliser avec les tarifs des voitures à moteur à combustion. Selon l’AIE, la baisse devrait être rapide et la parité observée dès 2025, soit dans 2 ans à peine.
L’AIE annonce en outre une progression rapide des ventes mondiales de voitures électriques. Dès cette année 2023, celles-ci devraient augmenter de +35% pour atteindre 14 millions d’unités. La part de marché des voitures électriques dans les ventes de voitures neuves devrait passer à 18% contre 4% en 2020.
Une baisse drastique des prix
L’augmentation de la part de marché des voitures électriques devrait aller de pair avec une baisse assez importante des prix. En effet, selon Timar Guel responsable de la politique de l’AIE en matière de technologies de l’énergie interrogé par Automotive News Europe, a déclaré que « nous prévoyons actuellement une parité des prix pour les petites et moyennes voitures électriques en Amérique du Nord et sur les marchés européens vers le milieu de la décennie actuelle ».
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Par contre, pour les véhicules de plus grande dimension (SUV, grandes berlines, etc.) de même que pour les utilitaires, la baisse de prix est attendue plus tard et, selon l’AIE, pas avant les années 2030. Toutefois, l’AIE précise aussi que bien que l’Europe force actuellement le passage à la voiture électrique, c’est la Chine qui restera le premier marché pour ces véhicules. L’Empire du Milieu devrait en effet absorber plus la moitié des voitures à batteries qui seront produites dans les années à venir.
Des disparités de genres
L’AIE constate aussi que ce sont actuellement les grosses voitures électriques, comme les SUV ou les limousines qui ont la cote : elles représentent plus de deux tiers des achats de voitures électriques, à la fois en Chine, aux USA, mais aussi en Europe.
Ces comportements d’achat sont évidemment très différents lorsqu’on compare avec les pays émergents où les véhicules électriques sont surtout des 2 ou 3 roues. C’est surtout le cas en Inde où on s’attend à ce que les immatriculations électriques pèsent soit à plus de 50% des engins à 3 roues.
L’AIE prévoit que cette transition vers la voiture électrique fera aussi baisser la demande mondiale de pétrole, probablement autour des 5 millions de barils par jour d’ici à 2030.
Une voiture électrique à 10.000 euros ?
C’est dans ce contexte aussi que la première voiture électrique à 10.000 euros a été présentée en marge du Salon auto de Shanghai. Il s’agit de la BYD Seagull dont les tarifs s’étendent de 78.800 à 95.800 yuans, soit entre 10.000 et 13.000 euros. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça plaît, car la marque a déjà récolté 10.000 commandes pour cette voiture.
Bien entendu, la Seagull est un véhicule citadin, long de 3,78 m, et qui se situe entre la 500e et la Mini Cooper SE. Elle est équipée d’un moteur de 55 kW qui permet une vitesse de pointe de 130 km/h. Deux batteries sont proposées, toutes deux fabriquées en interne par BYD : une de 30 kWh qui offre une autonomie de 305 km et une autre de 38 kWh donnée pour 405 km (selon le cycle chinois moins exigeant que le nôtre).
Cette voiture pourrait-elle arriver chez nous ? Oui, car, selon de nombreux observateurs sur place, elle répond aux critères européens et américains. La BYD Seagull se situe bien évidemment en dessous de la Dolphin (4 m de long) qui aussi toutes les chances de s’imposer avec son tarif compris entre 15.000 et 18.000 euros.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be