La voiture électrique va progressivement entrer dans notre quotidien. Certains l’ont déjà adoptée, mais il s’agit principalement d’indépendants ou d’employés de société qui bénéficient de voitures de fonction pour lesquelles il existe de vraies largesses fiscales. Ces avantages n’existent pas pour les particuliers – seule la Flandre lance une prime à l’achat en 2024 –, ce qui explique qu’elle soit beaucoup moins répandue dans cette catégorie d’acheteurs qui juge son prix trop élevé.
Actuellement, la batterie constitue la partie la plus délicate d’une voiture électrique et c’est aussi l’élément le plus cher, celui qui tire le prix des voitures vers les sommets. Si les constructeurs chinois ont pris une solide avance sur la maturité de la voiture électrique et des processus industriels plus développés qui permettent de comprimer les coûts – donc les prix –, d’autres manufacturiers semblent combler leur retard en la matière, dont Toyota qui entend vendre 3,5 millions de voitures électriques par an d’ici 2030.
Des batteries moins chères ?
Pour atteindre cet objectif, il faudrait évidemment que les voitures proposées soient abordables et donc moins chères qu’actuellement. Et ce serait possible si on en croit Takero Kato, Président de la nouvelle usine de batteries de Toyota et interrogé par Auto Review. Selon lui, « il est certain que ce type de batterie peut être beaucoup moins cher ».
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Pour parvenir à produire des batteries moins chères, le constructeur va miser sur trois concepts clés : la performance et la haute performance, mais aussi le coût. Quand on parle de performances, on évoque surtout l’autonomie ainsi que la vitesse de recharge. L’autonomie devrait en effet atteindre les 800 km WLTP (600 km réels donc) et un temps de recharge de 20 minutes pour une régénération de 20 à 80%. Et pour la très haute performance, l’autonomie atteindrait les 1.000 km.
Dès 2026
Les promesses de Toyota ne seraient pas que de la poudre aux yeux et le constructeur annonce que la première batterie solide devrait être proposée dès 2026, soit d’ici 3 ans maximum. C’est demain ! La bonne nouvelle, c’est que bien que recourant à la nouvelle technologie de l’électrolyte solide, ces batteries devraient être 20% moins chères que les batteries actuelles qui ne proposeront pas les mêmes prestations en termes d’autonomie ou de vitesse de recharge.
Et ce n’est pas tout : à côté des batteries solides, Toyota va aussi exploiter la technologie LFP (lithium-fer-phosphate) déjà utilisée par Tesla. Et là aussi, les promesses sont aussi surprenantes avec l’annonce de prix devraient diminuer de -40%, ce qui signifie que le prix de vente d’un modèle électrique pourra alors diminuer de plusieurs milliers d’euros par rapport, par exemple, à un pack utilisé par le Toyota bZ4X.
La technologie LFP ne serait en outre pas une technologie au rabais, car Toyota annonce que celle-ci offrira de meilleures prestations que le pack lithium-ion d’un bZ4X : l’autonomie devrait en effet atteindre 600 km. Last but not least : ces batteries devraient aussi être nettement plus compactes, ce qui réduira le poids et permettra aussi d’optimiser l’espace intérieur. On attend de voir bien entendu, mais voilà une perspective vraiment séduisante. Non ?
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