La voiture électrique bon marché : voilà le nouveau défi qui se pose aux industriels de l’automobile et surtout à ceux qui doivent composer avec des normes environnementales plus strictes (que celles pratiquées en Chine) ou dont les usines sont placées dans des régions du monde où la main-d’œuvre est plus chère qu’ailleurs. C’est bien évidemment le cas des constructeurs occidentaux qui, en outre, ne maîtrisent toujours pas la filière critique des batteries ou de l’extraction ou du traitement des matériaux qui leur sont nécessaires.
Mais qu’à cela ne tienne : le passage à la voiture électrique est obligatoire jusqu’ici puisqu’en 2035, ce seront les seules à pouvoir encore être vendues (en neuf). Il y a donc urgence pour les constructeurs à pouvoir proposer des voitures électriques abordables qui convaincront le grand public. Dans cette perspective, Stellantis a déjà pris de l’avance avec Citroën (ë-C3), tout comme avec Fiat qui lancera une version électrique de la Panda cette année. De même Renault lancera la R5 (moins de 25.000 euros) en 2024. D’autres constructeurs nourrissent aussi ce projet, comme Volkswagen (mais le projet ID.2 sera retardé de plusieurs mois) ou Tesla (Model 2 ?).
Chez Hyundai aussi
D’autres grands groupes automobiles envisagent aussi ce type de véhicule, notamment le groupe coréen Hyundai/Kia qui ambitionne de lancer assez rapidement une Ioniq 2 dans le sillage des Ioniq 5, 6 et bientôt 7 (un SUV 7 places). Progressivement, la gamme électrique va donc se renforcer, ce qui est bien nécessaire vu les ambitions du groupe de vendre 3,6 millions de voitures électriques à la fin de la décennie.
Le développement de l’Ioniq 2 a d’ailleurs été confirmé par Andreas-Christoph Hofmann, vice-président du marketing chez Hyundai Europe. Celle-ci devrait être proposée vers 2025 et vendue autour des 20.000 euros pour une autonomie théorique de 400 km. Elle utilisera en outre la toute nouvelle plate-forme IMA présentée récemment par le groupe et qui sera tellement modulaire qu’elle pourra servir pour tous les prochains véhicules électriques Hyundai/Kia et même les modèles Genesis (marque de luxe vendue aux Etats-Unis notamment).
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Ce tarif de 20.000 euros devrait être respecté grâce à la nouvelle plate-forme qui sera moins chère à produire, mais aussi grâce à l’effondrement prévu du prix du kWh pour les batteries. Selon BloombergNEF, on s’attend en effet à ce que le prix tombe à 105 euros par kWh en 2025 et à 70 euros par kWh en 2030. Pour Hyundai, l’arrivée de l’Ioniq 2 est nécessaire si le groupe tient à se positionner valablement sur le marché de l’électrique, car il faut rappeler que jusqu’ici, la voiture électrique la moins chère est le Kona facturé 43.490 euros. Pas vraiment démocratique…
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