La fin des voitures thermiques se dessine de plus en plus avec les mesures européennes qui prévoient qu’à partir du 1er janvier 2035, il n’y ait plus que des voitures électriques disponibles dans les concessions. Tous les constructeurs seront concernés, sauf les plus exclusifs (10.000 unités par an maximum) qui bénéficieront de dérogations pour des petites séries de véhicules (moins de 1.000 unités).
De ce fait, les petits constructeurs de niches semblaient épargnés et moins pressés de passer à l’électrique. Ça aurait pu être le cas de Lotus qui n’a écoulé que 1.500 voitures l’an dernier qui n’aurait du passer à l’électrique qu’au 1er janvier 2036. Et encore, car le constructeur anglais pourrait aussi se contenter de produire des séries de 1.000 voitures pour continuer à utiliser sans restriction des moteurs à combustion. Mais en réalité, le constructeur a d’autres ambitions en tête plutôt que de jongler avec les exceptions qui ne feront que retarder sa croissance et le retour aux bénéfices.
100% électrique
Lotus souhaite donc prendre de l’avance et passer au 100% électrique plus rapidement et même avant l’échéance de 2035. Comment va-t-il faire ? Facile (enfin presque) : Lotus dépend aujourd’hui du géant chinois Geely dont l’expérience en matière de voitures électriques n’est plus à démontrer. Fort de ce capital, Lotus va dès lors pouvoir abattre ses voitures électriques comme on rase une forêt.
La preuve avec le SUV Eletre présenté il y a peu et encore plus récemment avec la superbe berline Emeya ou encore avec la supercar Evija promise depuis 2019 et qui ne sera construite qu’à 130 exemplaires. Et ce n’est apparemment pas fini, car le constructeur développerait aussi un coupé sportif qui devrait voir le jour en 2028 et rivaliser avec l’étonnante MG Cyberster.
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Pour les amateurs de la marque, c’est clairement la fin d’une ère, celle des voitures ultralégères, mais hyperfun même avec un tout petit moteur thermique, comme l’avait démontré en son temps l’Élise, véritable bouée de sauvetage pour Lotus à la fin des années 1990. Cela dit, rien n’indique que ce sera la fin du plaisir chez Lotus. Car il sera un jour probablement possible de produire une voiture électrique légère même avec une batterie puisque les futures technologies solides nous promettent de doubler la capacité énergétique. On pourra donc avoir une batterie moitié moins lourde. Restons confiants dans l’avenir. Non ?
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