La Belgique connaît un certain engouement pour la voiture électrique. Ce succès est relativement récent puisqu’il est surtout poussé par les avantages fiscaux octroyés par le gouvernement dans le cadre des voitures de société. Pensez donc : le taux de déductibilité reste effectif à 100% pour ces véhicules, alors que celui pour les voitures thermiques, les hybrides et même les hybrides rechargeables va s’effondrer rapidement.
Depuis la mise en place de ce système qui sera pleinement opérationnel (ou plutôt très désavantageux pour les thermiques) à partir de 2026, les ventes de voitures électriques ont considérablement progressé chez nous pour atteindre 1 voiture neuve sur 10 (10,3%). Toutefois, qui dit voiture électrique dit aussi besoin fréquent de recharge.
Selon le site Chargemap, la Belgique compterait plus de 11.000 stations de recharge pour près de 37.000 points de charge. Ça semble élevé, mais c’est en fait insuffisant. D’où l’obligation d’en déployer davantage, mais probablement avec des déclinaisons un peu différentes qui seront plus pratiques à intégrer dans certains environnements et plus faciles à utiliser. Mais à quoi s’attendre ?
Les bornes « lampadaire »
Recharger en milieu urbain est particulièrement complexe en termes logistiques. Car il faut prévoir de nombreuses bornes et, si les véhicules électriques sont nombreux, il faut aussi qu’une rotation puisse s’opérer. Dès lors, apposer des bornes de recharge directement sur le mobilier urbain comme les lampadaires fait sens. C’est déjà le cas à Berlin (Ubitricity) ou à Londres.
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Ce dispositif permet une belle flexibilité et une rentabilité des installations existantes qui sont en outre très nombreuses. D’autres solutions similaires sont par ailleurs belges. Comme avec Lupys qui propose des bornes déployables pour les riverains.
La recharge par induction
Les constructeurs et les équipementiers continuent leur recherche pour recharger les voitures comme les téléphones portables : par induction, donc sans fil. L’option est intéressante, car ces bornes de recharge peuvent être noyées dans le sol, par exemple sur un parking ce qui permet de ne pas grignoter d’espace ou de demander d’effort pour l’utilisateur d’une voiture électrique.
Récemment, des chercheurs suédois ont mis au point un dispositif qui permet une puissance de 500 kW. Résultat : une batterie rechargée à 80% en moins de 10 minutes.
La borne de bordure de trottoir
Autre exemple d’intégration intelligente : intégrer les bornes dans les bordures de trottoir. Un peu comme on installerait des prises le long d’un mur dans des bureaux. C’est l’entreprise allemande Rheinmetall qui a eu cette initiative. L’avantage est évident : gain de place et accessibilité.
Une route rechargeable
La route rechargeable, c’est évidemment le Graal que tous les industriels espèrent. Car, forcément, outre la flexibilité pour les utilisateurs, cette solution permettrait de réduire considérablement la taille des batteries. Et donc le prix des automobiles. Cela dit, la mise en œuvre est clairement complexe tandis que la question du coût se pose aussi. Il n’empêche : plusieurs pays testent cette solution. C’est le cas de l’Allemagne, de l’Italie ou des États-Unis.
Les batteries interchangeables
Mais pourquoi diable recharger sa voiture si le pack de batterie peut être échangé en quelques minutes ? Ce modèle a déjà été utilisé auparavant (Renault et la société israélienne Better Place), mais il a fait chou blanc, l’histoire s’étant terminée par une faillite retentissante et des pertes abyssales. Cela dit, le modèle de la batterie échangeable n’est pas mort.
La marque chinoise Nio a en effet opté pour lui. Actuellement, plus de 800 stations d’échange sont opérationnelles en Chine et l’opération ne prend que 5 minutes. Soit le temps d’un plein. Les solutions sont donc nombreuses. Il n’y a donc plus qu’à…
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