La fin de la différence de coûts entre voiture thermique et électrique touche-t-elle à sa fin ? Selon le Bureau du Plan, certaines voitures électriques seraient déjà moins chères que leurs homologues thermiques sur un cycle de vie, mais il n’empêche que la voiture électrique ne pourra vraiment s’imposer (surtout chez les particuliers) que lorsque son coût à l’achat sera équivalent, voire inférieur, à celui d’une voiture essence ou Diesel.
Dans ce contexte, si l’industrialisation massive de la voiture électrique permettra de réduire les coûts – et donc les prix –, d’autres pistes sont aussi explorées pour limiter les tarifs et notamment celle d’opter pour des batteries de plus petite taille. C’est d’ailleurs la stratégie de Ford et qui est aujourd’hui rejointe par Volkswagen.
ID.2 et ID.1
Dans sa stratégie de conquête pour la voiture électrique, Volkswagen entend évidemment produire en masse des modèles qui seraient enfin abordables pour tout un chacun. C’est l’objectif avoué du récent concept l’ID.2all récemment présenté et qui promet une voiture compacte à moins de 25.000 euros d’ici 2025 et qui rivalisera avec la Renault 5 E-Tech promise, elle, pour 2024.
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Volkswagen ne s’arrêtera toutefois pas là, malgré l’annonce faite en mai dernier et qui indiquait que le projet avait été abandonné. En effet, le groupe entend aussi désormais développer une ID.1 dont le tarif se situerait autour des 20.000 euros cette fois, histoire d’aller déloger Dacia et sa Spring.
Une confiance retrouvée ?
L’arrivée de cette paire d’électriques —l’ID.2 d’abord, puis l’ID.1 – semble se préciser, car Volkswagen aurait en effet retrouvé confiance en l’avenir, comme l’a expliqué le directeur financier de la marque, Arno Antlitz, à nos confrères d’Autocar.
Dans un contexte d’accalmie des marchés, les prix du lithium et du nickel, deux éléments que l’on retrouve dans les batteries de voitures électriques, sont redescendus, ce qui rend désormais à nouveau envisageables des voitures électriques à prix réduit. « De ce point de vue, nous sommes tout à fait convaincus que nous pouvons atteindre cet objectif de 25.000 euros tout en ayant une marge décente », a expliqué Arno Antlitz. Et celui-ci se montre donc aussi confiant pour l’ID.1 qui pourra aussi être rentable. Mais là encore, la concurrence va être sévère, car Renault, entre autres, compte aussi capitaliser sur son expérience Dacia pour lancer une électrique à moins de 20.000 euros.
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