Environnement
La future norme Euro 7 qui doit entrer en vigueur en 2025 est largement contestée par l’industrie automobile qui la trouve exagérée et surtout handicapante pour les investissements relatifs à la transition vers la voiture électrique. Dans ce contexte, l’ACEA – l’association des constructeurs automobiles européens – vient de faire une série de contre-propositions à l’Europe. Les entendra-t-elle ?
L’Union européenne veut interdire la vente des voitures à moteur à combustion d’ici 2035. Mais cette décision suscite des protestations croissantes de la part de plusieurs États membres. Après l’Italie, c’est l’Allemagne qui veut elle aussi une révision du délai ainsi que l’autorisation d’utiliser des carburants synthétiques pour conserver son parc automobile actuel neutre en CO2.
Une étude californienne démontre que l’augmentation du nombre de voitures électriques dans les villes contribue significativement à l’amélioration de la qualité de l’air. Les voitures à batterie ne réduisent donc pas seulement les émissions de CO2, mais aussi les polluants atmosphériques.
La pollution sonore tue chaque année plus de 12.000 personnes en Europe. Ce sont les transports qui sont les premiers responsables de cette source de nuisance. A Paris, les autorités ont décidé de prendre le taureau par les cornes en privilégiant une voie : celle de l’innovation.
Depuis l’été 2022, toutes les voitures Diesel Euro 5 et 6 sont soumises à un nouveau test plus strict du filtre à particules lors du contrôle technique périodique. Les véhicules qui émettent plus d’un million de particules par centimètre cube sont d’office recalés. Rien qu’en Flandre, ce sont déjà plus de 33.000 voitures qui ont été refusées.
Un groupe de chercheurs a mis la main sur des archives du grand pétrolier américain ExxonMobil. Dès 1977, des scientifiques du groupe avaient prédit le réchauffement climatique avec une surprenante précision. Des informations que le pétrolier a naturellement cachées.
Cafouillage en Wallonie : en raison de la non-publication des arrêtés d’application, les zones de basses émissions (LEZ) qui devait entrer en vigueur en janvier 2023 ne seront pas instaurées. Dans le contexte, le politique a du se réorganiser. Officiellement, les zones de basses émissions au sud du pays entreront en vigueur au 1er janvier 2025.
L’Europe entend atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, un objectif qui va nécessiter bientôt des mesures plus strictes qu’actuellement. Dans les cartons, l’Europe se prépare à faire payer plus cher aux citoyens comme aux entreprises le carburant à la pompe, mais aussi leur facture énergétique en général. De quoi mener à une révolution ?