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ESSAI Renault Symbioz : le chainon manquant

Dernier-né des SUV Renault, le Symbioz se place dans la gamme entre le Captur et l’Austral. Il reprend la mécanique hybride bien connue de la marque au losange.

Maxime Hérion Maxime Hérion | Publié le 20 sept. 2024 | Temps de lecture : 5 min

C’est à y perdre son latin, tant les nouveautés sont nombreuses au sein de la gamme Renault qui ne compte presque plus que des SUV ! Le petit dernier, le Symbioz, évolue dans le segment C, très important pour la marque. Pour se donner toutes les chances de réussir, il profite pour l’instant de la seule motorisation E-Tech hybride de 145 ch déjà vu dans bon d’autres modèles comme la Clio, le Captur ou l’Arkana. Dans le courant de l’année prochaine, il recevra deux blocs essence supplémentaire agrémentés d’une hybridation légère. En attendant, le Symbioz E-Tech Hybride 145 est constitué d’un moteur 1.6 et de deux groupes propulseurs électriques de respectivement 36 et 18 kW, alimentés par une batterie de 1,2 kWh. Le tout est associé à une boîte de vitesses à crabots dont la particularité est d’être dénuée d’embrayage. Il y a tout de même 2 rapports pour l’entrainement électrique et 4 pour le moteur thermique, ce qui 14 modes de fonctionnement différents dont le but est de privilégier l’économie de carburant.

Symbioz 2

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Merci Gilles Vidal !

Fruit du travail du designer Gilles Vidal qui officiait auparavant chez Peugeot, le Symbioz s’inscrit parfaitement dans la continuité des derniers modèles de Renault. On retrouve le nouveau logo de la marque dans la face avant, les feux de jour en forme d’éclairs et la présence de ligne de force en plusieurs endroits de la carrosserie. Les jantes de 18 au 19 pouces au look étonnant ajoutent encore plus de dynamisme et d’élégance à ce qui à notre sens un des SUV les plus réussis du moment. Ce traitement moderne s’applique également à l’habitacle qui reçoit une planche de bord relativement dépouillée avec un écran central de 10,4 placé verticalement. L’instrumentation numérique est quant à elle confiée aux bons soins d’une dalle de 10,4 pouces. Comme dans les derniers modèles de la marque, le Symbioz bénéficie du toit en verre Solarbay dont l’originalité est de pouvoir s’opacifier sur simple pression d’un bouton, et de système multimédia Open R-Link fonctionnant avec l’environnement Google, qui s’avère pratique avec ses nombreuses fonctionnalités et dont l’utilisation est particulièrement intuitive.

Symbioz 3

Banquette arrière coulissante

Malgré une longueur totale très raisonnable de 4,41 m, le Symbioz est très logeable et son coffre d’une capacité de 492 litres est loin d’être ridicule. La bonne idée est de l’avoir équipé d’un banquette arrière coulissante qui permet de faire passer le coffre à 624 litres lorsqu’elle est avancée au maximum. Si cela ne suffit pas, il est possible de rabattre les dossier arrière pour libérer un espace de 1.582 litres sans seuil de chargement grâce à plancher de coffre qui peut remonter au même niveau : pratique lorsqu’on doit charger des objets volumineux et/ou lourds. Pour le reste, on peut saluer le bon compromis des assises de sièges qui sont moelleux tout en offrant un bon soutien latéral et de petites attentions appréciables comme cette commande située à gauche du volant qui permet de personnaliser le choix des aides à la conduite et de supprimer l’horripilante alerte de dépassement de vitesse, une obligation légale de l’Union européenne.

Symbioz 4

Efficacité éprouvée

Une fois de plus, on ne peut que constater l’efficacité de la mécanique E-Tech Hybride de 145 ch avec une moyenne durant notre essai qui n’a jamais dépassé 5,7 l/100 km, même avec de longs trajets autoroutiers. En ville, il est possible en faisant attention de rouler essentiellement à l’électricité, ce qui fait encore baisser la consommation de façon significative. Le phénomène n’est pas nouveau et a déjà été constaté sur d’autres modèles équipés de la même motorisation, la boîte de vitesses peut parfois réagir bizarrement lorsqu’on sollicite la mécanique. Le régime accélère tout d’un coup et le moteur thermique « mouline » sans raison apparente. Cela ne dure jamais longtemps mais la Symbioz est tellement silencieuse que cela perturbe quelque peu la quiétude à bord.

Symbioz 5

Conclusion

Loin d’être redondant  dans la gamme Renault, le Symbioz est le SUV moyen qui s’adresse avant tout aux familles qui ne souhaitent un véhicule complet mais pas hors de prix. Avec un premier prix à 29.950 €, la marque française se place particulièrement bien, ce qui laisse présager à ce modèle un certain succès.

Symbioz 7

Renault Symbioz E-tech hybride 145 : spécifications

Moteur : essence, 4 cylindres, 1.598 cm3, 2 moteurs électriques, batterie (1,2 kWh), 145 ch en puissance combinée
Transmission : aux roues avant
Boîte de vitesses : à crabots, 6 rapports
L/l/H (mm) : 4.413 / 1.797 / 1.575
Poids à vide (kg) : 1.348
Volume du compartiment à bagages (l) : 492 – 1.582
De 0 à 100 km/h (sec) : 10,6
Vitesse maximale (km/h) : 170 km/h
Consommation mixte WLTP (l/100 km) : 4,7
CO2 : 105 g/km
Prix : 29.950 euros
Taxe de mise en circulation : Flandre : 97,62 euros ; Wallonie et Bruxelles : 123 euros
Taxe de roulage : Flandre : 244,05 euros ; Wallonie et Bruxelles : 340,03 euros
Écomalus Wallonie : 0 euro

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Note de la rédaction

Points forts

  • Sobriété
  • Look agréable
  • Confort
  • Prix d’attaque intéressant

Points faibles

  • Réactions de boîte parfois imprévisibles

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