Vu les tarifs de plus en plus élevés des automobiles, nombreux sont les Belges qui passent par un organisme de financement pour acheter leur voiture. Et cela ne vaut pas que pour le neuf. En effet, les crédits automobiles sont aussi accordés pour les achats de voitures d’occasion, de motos ou autres véhicules de loisirs (camping-car, etc.).
Naturellement, les conditions d’octroi d’un crédit varient d’un établissement à l’autre. Ainsi, certaines banques considèrent qu’un véhicule qui a deux ans est encore neuf tandis que d’autres les classent en véhicule d’occasion. Cette réalité entraîne des variations dans les taux, mais aussi dans les durées de remboursement. Il faut d’ailleurs noter que la loi impose des durées maximales de remboursement en fonction du montant emprunté. On ne peut donc pas tout faire. Ce qui est bien normal. Car il s’agit de protéger les consommateurs contre le surendettement.
L’automobiliste peut aussi se poser la question suivante : vaut-il mieux utiliser ses économies ou contracter un crédit ? En fait, il vaut mieux puiser dans ses économies, tout simplement parce que les taux des livrets d’épargne sont très bas et nettement inférieurs au coût d’un taux de crédit. Emprunter coûtera donc plus cher. Le seul cas de figure qui se discute, c’est lorsqu’on peut contracter un prêt à taux zéro. Mais faut-il encore être bien sûr de toutes les conditions. Ça, c’est le cas du particulier. Pour l’indépendant, les choses sont différentes, car les intérêts d’un prêt sont déductibles dans le cas de la déductibilité des frais professionnels réels. Ce qui rend le coût plus doux. Mais pas gratuit pour autant, car déduit ne signifie pas récupéré. Il y a donc toujours une différence financière à couvrir.
Le crédit automobile classique
La formule la plus simple ou « basique » consiste dans le prêt à tempérament. Dans cette formule, le consommateur emprunte une partie ou la totalité du montant de l’achat. Il faut ensuite rembourser cette somme selon un taux d’intérêt et des modalités (de temps essentiellement, c’est-à-dire une durée) déterminés à l’avance. L’avantage de cette formule tient souvent dans des taux (TAEG) plus avantageux et même des taux préférentiels pour les voitures qui émettent moins de CO2. Ce type de crédit vaut aussi pour les voitures d’occasion avec des taux qui peuvent être plus bas, si la voiture est récente.
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Le prêt « vert »
Les prêts dits « verts » pour automobiles sont de plus en plus nombreux, ce qui est logique en période de transition énergétique. Cela dit, ils ne sont pas là pour faire joli non plus, car les banques se sont engagées à financer la transition énergétique. Ces prêts sont donc aussi proposés parce que les organismes financiers doivent donc inscrire un certain volume dans leurs comptes de transactions vertes ou considérées comme telles. La générosité ne tombe donc pas du ciel.
Pour les prêts verts, les taux pratiqués sont un peu plus avantageux que pour les voitures fonctionnant uniquement à l’essence ou au Diesel. Il faut noter que les montants de ces prêts peuvent dépasser l’investissement, car il est possible de rajouter le financement d’une borne de recharge par exemple. Certains crédits peuvent donc aller jusqu’à 120% du besoin du véhicule.
Le crédit ballon
Le crédit ballon est une autre forme de prêt à tempérament. Dans cette formule, la mensualité dont il faut s’acquitter est inférieure à celle d’un crédit classique. Mais ce n’est pas pour rien. En effet, lors de l’achat, il faut payer une première mensualité plus importante tandis que la dernière solde le crédit et coûte souvent plusieurs milliers d’euros. Plus la durée du crédit est longue et plus la dernière mensualité est importante. Au final, le crédit ballon revient souvent (beaucoup) plus cher qu’un crédit traditionnel.
Il arrive que certains clients ayant contracté un crédit ballon rencontrent des difficultés à payer la dernière mensualité. Dans ce cas de figure, l’organisme financier ne fera pas de sentiment et il reprendra le véhicule, ce qui signifie que le consommateur perdra son argent et la voiture qu’il a payée pendant un laps de temps long. La solution peut consister à prendre à prêt à tempérament pour couvrir cette dernière tranche, mais c’est clairement contreproductif.
Taux 0%
Il arrive que des prêteurs proposent des taux très bas et même à taux 0%. C’est souvent le cas en période de salon automobile où la concurrence est rude. La formule est-elle intéressante ? Oui, mais pour autant que le taux soit vraiment de 0%. Car il y aura parfois des contreparties à concéder. Le concessionnaire peut en effet prêter à 0%, mais il accordera alors des plus petites ristournes tandis qu’il peut aussi conditionner ce prêt avantageux à la prise d’une assurance chez lui. Il faut donc rester prudent. Enfin, certains taux 0% TAEG sont aussi conditionnés à des périodes plus courtes (30 ou 36 mois plutôt que 48 mois) et, parfois, au dépôt d’un acompte plus important.
Comment s’y retrouver ?
Il ne faut jamais acheter sur un coup de tête, surtout une voiture pour laquelle l’investissement financier est important. Il faut donc garder la tête froide et prendre ses informations, calculer précisément le vrai coût du crédit et, bien entendu, faire jouer la concurrence. Car les financements s’obtiennent chez les concessionnaires, à votre banque habituelle ou chez d’autres organismes de crédits qui, parfois, pratiquent des conditions intéressantes pour attirer de nouveaux clients. Tout cela mérite donc d’être étudié. Pensez aussi à utiliser les simulateurs et comparateurs en ligne de crédit pour dénicher les meilleures offres du moment. Gardez aussi à l’esprit votre budget mensuel pour être sûr que le crédit qui va être contracté peut être remboursé sans sacrifice majeur.
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