Depuis de longtemps, l’ABS fonctionne sur base du même principe. Lorsque vous conduisez votre voiture et que vous freinez, la pression du circuit de freinage entre les roues avant et arrière de cette dernière. En cas de perte d’adhérence, des capteurs activent sur le contrôleur central pour soulager la pression là il y en a besoin. Actuellement, le temps de réaction des meilleurs composants est de 20 millisecondes, ce qui est déjà très rapide ! En pratique, cela crée des à-coups (et de faibles blocages) qui ne sont pas forcément rassurants et qui sont encaissés de plein fouets par la mécanique.
Autonome et intelligent
Créé par Brembo, le système Sensify veut éviter ce genre de réactions. Il repose sur une architecture « By Wire » qui supprime tout lien mécanique entre la pédale et le système de frein et qui fonctionne avec des actionneurs électromécaniques qui se passent d’hydraulique.
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Chaque roue freine désormais individuellement, en fonction de la force avec laquelle le conducteur pousse sur la pédale de frein. Selon Brembo, Sensify pourrait équiper toutes sortes de voitures et de motos et permettrait d’économiser les plaquettes de freins qui sont sollicitées de façon plus ponctuelle. Le freinage peut également s’adapter à certaines contraintes comme l’économie d’énergie ou dans le cas où le véhicule tracte une remorque. Enfin, l’électronique sous-jacente permet aux voitures électriques d’utiliser moins leurs freins, ce qui leur permet un meilleur refroidissement et d’émettre moins de poussière dans l’atmosphère.
Pas de miracles
Même si les promesses de Brembo sont nombreuses, il est étonnant de constater que Sensify ne permet pas pour l’instant de limiter les distances de freinage.
Lors des essais, seules des trajectoires plus droites ont été constatées. Pour pouvoir en profiter, il faut patienter encore jusqu’en 2024 pour que Sensify équipe certaines voitures haut de gamme.
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