Lexus a pour ambition de se renforcer face aux marques rivales, comme Audi, BMW, Mercedes dont les berlines de milieu de gamme (A6, Série 5 et Classe E) proposent des versions 100% électriques (A6 E-tron, i5 et EQE). Avec cette évolution, Lexus espère aussi pouvoir séduire les flottes, spécialement en Belgique (arrivée du modèle au printemps 2026) où l’offre sera double : hybride et électrique.
Pour séduire, la huitième génération de ES change du tout au tout, autant pour le design que pour le positionnement. Ainsi, on observe que la grande calandre en fuseau si caractéristique des Lexus a cédé sa place à une face avant plus discrète dotée avec des feux diurnes étroits au-dessus de phares à LED séparés, mis en valeur par des inserts noirs élégants. La ligne de toit adopte une allure de coupé ou de fastback, ce qui confère à cette berline une silhouette plus étroite, et ce alors que l’empreinte au sol a considérablement évolué. La longueur atteint en effet 5,14 m de long pour une largeur de 1,92 m. La nouvelle ES tranche donc avec ses rivales, nettement plus petites. L’empattement a augmenté de 8 cm, au profit de l’habitabilité.

Comme une super-limousine
Suite à cette opération de refonte, les occupants gagnent de l’espace pour les jambes, surtout à l’arrière (+77 mm, selon Lexus). Plus fondamental : en grandissant, la Lexus ES comble ainsi le vide laissé par la grande LS. Le modèle gagne donc en prestance. La preuve d’ailleurs avec la banquette arrière qui reçoit en option des dossiers ajustables, ainsi que des repose-pieds, un raffinement habituellement réservé aux vraies limousines.
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La nouvelle ES est construite à partir l'architecture TNGA-K (traction) que Lexus a retravaillé. Au programme : élargissement des voies, ajout d’une suspension multibras à l’arrière garante d’un confort et d’une précision de conduite accrus.
Sous le capot, la ES sera proposée avec trois motorisations, aussi en Europe. La ES 300h reste un hybride doté d’un moteur essence quatre cylindres de 2,5 litres et une batterie de plus grande capacité que précédemment. Elle est donnée pour une puissance de 198 ch. Deux variantes électriques sont par ailleurs proposées, une première. Il y a la ES 350e qui développe 221 ch (traction) et la ES 500e, forcément plus puissante puisqu’elle embarque deux moteurs électriques dont un est placé à hauteur d’essieu arrière (DIRECT4). Ici, on peut compter sur 338 ch. En ce qui concerne la capacité de la batterie et l'autonomie, Lexus reste pour l'instant très discret, mais la ES électrique devrait pouvoir parcourir plus de 500 km sur une seule charge.

Les sens en éveil
Dans l’habitacle, Lexus adopte une approche minimaliste. Un tableau de bord digital de 12,3 pouces et un écran d'infodivertissement de 14 pouces dominent la planche de bord. On note que des commandes tactiles directes sont conservées la climatisation. La console centrale reste sobre et on y trouve qu’un petit sélecteur de boîte ainsi qu’un rangement escamotable complété par des ports USB-C. Lexus annonce des mises à jour à distance (over the air) pour des fonctionnalités toujours up-to-date tout au long de la vie du véhicule.
Le choix des matériaux – toujours un dada de Lexus – s'inscrit dans la modernité : le cuir est ici synthétique tandis que la longue collaboration avec Mark Levinson continue avec un système audio digne d’une salle de concert (en option).
Le fait que Lexus place l'ES un cran plus haut dans sa gamme et choisisse le salon de Shanghai comme scène de première apparition montre ô combien l'Asie est devenue un marché central pour les véhicules de luxe autant que pour Lexus. Et le fait que la propulsion électrique soit mise à l’honneur montre aussi que le groupe Toyota est bien décidé à combler son retard dans cette matière. Les prix et tous les détails techniques seront annoncés dans le courant de cette année 2025.
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