En quelques années, Tesla s’est imposée comme une marque – si pas la marque – référence en matière de voitures électriques. Cette réputation, l’Américain la fonde sur son savoir-faire en matière de gestion de batterie et d’autonomie. En outre, Tesla a aussi déployé un vaste réseau de recharge rapide partout à travers le monde, ce qui permet aux utilisateurs de la marque de voyager sans encombre.
Après le Roadster, la Model S et le Model X, c’est un plus petit modèle qui nous est arrivé en 2019 : le Model 3 qui annonçait à cette époque une première étape vers la démocratisation de la voiture électrique. Grâce au Model 3, Tesla a pu augmenter sensiblement ses ventes et donc son chiffre d’affaires, mais aussi sa présence sur le marché. Tant et si bien que le Model 3 comme les Model Y qui l’a suivi sont devenu des modèles « communs » sur le marché automobile y compris de la seconde main.
De mauvaises données
Chez nous, comme ailleurs en Europe, le Model 3 est donc de plus en plus prisé sur le marché de la voiture d’occasion. Mais ce ne serait pas une bonne nouvelle ou en tout cas une bonne idée pour les acheteurs si on en croit les données récoltées par le TÜV allemand, un organisme en charge du contrôle technique outre Rhin, relayées par le journal Bild.
Le TÜV qui contrôle les voitures neuves après 3 ans de vie (contre 4 chez nous) pointe en effet de nombreuses défaillances sur les Model 3. Dans son rapport de 2023, on peut lire que le TÜV a examiné plus de 10,2 millions de voitures et il ressortirait des données récoltées que 14,7% des Tesla Model 3 échouent au terme de l’inspection. Ce serait le taux d’échec le plus important, plaçant la Tesla 3 en queue de peloton, c’est-à-dire à la 111e place du classement. La deuxième voiture « à problème » serait la Dacia Logan qui afficherait 11,4% de taux d’échec. Pour la comparaison, la moyenne du marché se situe à 5,7%. Un gouffre donc.
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Quels problèmes ?
Le TÜV a listé les problèmes récurrents épinglés sur les Tesla Model 3. Il s’agirait de problèmes d’usure de la suspension – un problème connu et qui a valu une campagne de rappel –, mais aussi de soucis d’usure des freins, une donnée étonnante puisqu’on sait qu’une voiture électrique recourt moins à ses freins « physiques ». Sauf qu’ici, le problème provient plutôt d’un phénomène de corrosion récurrent et qui peut entraîner une nette perte d’efficacité, ce qui pose problème en termes de sécurité. Cette situation pose évidemment question, car l’an dernier, c’est le Tesla Model S qui posait problème lors des inspections du TÜV : un modèle sur dix était recalé.
Selon le TÜV, d’autres modèles électriques ne rencontrent pas tous ces ennuis. La Renault Zoé termine ainsi à la 44e place générale du classement (taux d’échec de 5,1%, même s’il existe aussi là un problème d’usure prématurée des suspensions). Une Volkswagen e-Golf (remplacée par la suite par l’ID.3) fait encore mieux avec un taux d’échec de seulement 2,6%.
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