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Les prix des voitures d’occasion et des pièces détachées s’envolent de 30% !

Décidément, la crise économique ne s’arrange pas. Avec les pénuries de composants, des délais de livraison allongés et des prix du neuf qui augmentent progressivement, les tarifs des voitures d’occasion et des pièces détachées, plus difficiles à obtenir, ont augmenté de 15 à 30% en seulement un an. (Crédit Photo: idrisesen)

David Leclercq David Leclercq | Publié le 30 juil. 2022 | Temps de lecture : 7 min

La crise économique bat son plein. Et nous n’avons peut-être pas encore atteint le creux de la vague. Depuis plusieurs mois maintenant, l’industrie automobile tourne au ralenti, faute de pièces, notamment électroniques. De ce fait, les délais de livraison s’allongent et les prix augmentent, car la demande ne peut pas être satisfaite. La situation est donc compliquée pour le consommateur, même si elle l’est moins pour les constructeurs qui ne proposent plus de ristournes et accroissent du coup leur marge par voiture.

Dans ce contexte, c’est bien évidemment le particulier qui trinque, ce qui démontre d’ailleurs les chiffres de vente qui sont majoritairement portés par les clients professionnels. Les acheteurs privés, eux, y réfléchissent à deux fois compte tenu de l’augmentation du coût de la vie et, souvent, ils reportent leur achat ou se mettent alors en quête d’une voiture d’occasion qui est moins chère.

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Des stocks à sec

Dans l’automobile, les prix continuent de flamberCrédit Photo: idrisesen

Le problème, c’est que sur le marché de l’occasion, l’offre est aussi devenue insuffisante par rapport à la demande indiquait Traxio à La Dernière Heure et à La Libre Belgique. Les véhicules d’occasion récents en particulier sont très recherchés et leurs prix ont grimpé de 15 à 30% en l’espace de seulement un an. Ainsi, les modèles d’un prix moyen de 23.000 euros il y a quelques mois se négocient autour de 27.000 euros aujourd’hui. Et le problème va persister, car qui dit moins de voitures neuves livrées dit aussi moins de jeunes voitures d’occasion sur le marché. Selon Traxio, les marques les plus impactées par ce phénomène seraient Volkswagen, BMW, Mercedes, Opel et Peugeot.

Traxio s’attend de surcroît à ce que les prix augmentent encore dans les mois à venir, particulièrement dans le segment des voitures d’occasion de moins de 25.000 euros qui constituent désormais la plus petite part des voitures neuves vendues puisque les constructeurs privilégient les modèles à plus forte rentabilité. Tout cela risque aussi de concourir au vieillissement du parc automobile belge à moyen terme, une situation qui résulterait de la diminution des jeunes voitures d’occasion sur le marché, mais aussi de la nouvelle fiscalité automobile en Wallonie et de la réduction du pouvoir d’achat.

Les pièces détachées, ces denrées rares

Dans l’automobile, les prix continuent de flamber

Cette situation d’inflation touche bien évidemment aussi les pièces détachées. En effet, les garagistes commencent à rencontrer de grosses difficultés pour effectuer les réparations sur les véhicules défaillants, une situation qui ne découle pas seulement de la guerre en Ukraine et de la trop forte reprise économique, mais aussi de la politique zéro covid pratiquée en Chine et qui engendre des problèmes de livraison – quelle politique illusoire ! Car la Chine est un gros producteur de pièces détachées et les acheminements s’opèrent par bateaux, un mode de transport qui est devenu nettement plus cher dernièrement, mais qui prend aussi beaucoup plus de temps.

De ce fait, les garagistes belges ont tendance à se tourner vers les pays voisins, comme la France, pour dénicher leurs pièces. Une démarche qui, vu la raréfaction, induit une explosion des prix. Dans un reportage, la RTBF illustrait très bien la situation : un garagiste avait dû trouver deux optiques pour une voiture low cost et celle-ci lui avait coûté 1.000 euros, soit beaucoup plus qu’il y a quelques mois. Une situation qui dissuade les clients à faire réparer leur voiture.

Les motos aussi

le secteur des deux roues où les immatriculations de motos d’occasion se sont effondrées de 10%

Cette situation touche aussi le secteur des deux roues où les immatriculations de motos d’occasion se sont effondrées de 10% au premier semestre de 2022. La baisse est une peu moins importante pour le neuf, mais elle atteint tout de même 6,1%. C’est manifestement en Flandre que la baisse est la plus spectaculaire où elle atteint 11,7%. Là encore, la situation est logique, car la majorité des motos immatriculées sont des objets de plaisir et de balade. Un statut « loisirs » qui, par les temps qui courent, est forcément l’un des premiers à passer à la trappe lorsqu’il faut faire des choix.

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