Parmi ceux-ci, il y a bien évidemment le Jeep Wrangler, figure intemporelle du tout-terrain. Le nouveau modèle a consenti à quelques arrangements avec la modernité, mais conserve une adorable rusticité et une boîte de transfert mécanique avec blocage de différentiel qui lui permet de « grimper aux arbres ». Son tout aussi célèbre pendant allemand, le Mercedes Classe G, n’a plus grand-chose de rustique, dans son comportement routier en tout cas. Il n’en reste pas moins un redoutable franchisseur, notamment parce qu’il est toujours équipé de trois différentiels verrouillables individuellement, chose unique sur le marché.
Le tout nouveau Suzuki Jimny est de la même trempe. Sa construction simple, ses solutions mécaniques éprouvées et sa compacité en font un excellent choix pour les garde-forestiers (entre autres). D’autant qu’il remise les boutons de commande de sa boîte courte pour en revenir à un bon vieux levier. Il devrait ainsi continuer à ravir le cœur des utilisateurs ruraux orphelins du Lada Niva, et qui n’ont pas la nécessité d’un encombrant pick-up. Ces derniers, bien que désormais civilisés, restent redoutables en conditions difficiles, notamment car ils sont (quasi-)systématiquement équipés d’une transmission intégrale qui leur permet de passer partout.
Plus luxueux, le nouveau Ssanyong Rexton rend lui aussi bien des services hors du bitume. Sa construction à châssis séparé est un gage de robustesse, mais cela ne l’empêche pas de se montrer très luxueux et confortable sur route. Il se pose ainsi en alternative au Toyota Land Cruiser, véhicule favori des missions difficiles depuis que les Mitsubishi Pajero et Nissan Patrol ont déposé les armes. Et puis bien sûr, lorsqu’on évoque le tout-terrain, impossible de ne pas citer les Range Rover et Land Rover Discovery… en attendant le retour de l’indestructible Defender !
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