En Belgique, les excès de vitesse sont traqués par de multiples moyens technologiques. Ces dernières années, les nouveaux radars ont en effet fait leur entrée, tels que les radars-tronçons, les lidars mitraillette ou encore les caméras ANPR qui traquent, elles, les véhicules non assurés, en défaut de contrôle technique ou ceux qui entrent dans une zone de basses émissions illégalement.
Cela dit, si les radars sont plutôt efficaces (pour faire rentrer de l’argent dans les caisses du gouvernement), on se demande quel est leur impact psychologique. Autrement dit, est-ce qu’un conducteur puni change réellement de comportement. Pour une partie oui. Mais pour les récidivistes, c’est probablement moins le cas.
Autres lieux, autres mœurs
Cela dit, on ne peut malgré tout pas dire que la Belgique est aux avant-postes des nouvelles technologies pour les contrôles de vitesse. Jusqu’ici, les moyens restent plutôt classiques. Les autorités ne disposent en effet pas de radar-jumelle comme en France ou de radar Velolaser comme en Espagne (un radar indétectable et qui capte les excès de vitesse jusqu’à 2 km). Et justement : l’Espagne à nouveau (et la région catalane en particulier) est à épingler pour ce qui touche à l’originalité des moyens mis en œuvre pour débusquer les contrevenants.
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Le nouveau dispositif mis en place : le système Pegasus qui n’a cette fois rien à voir avec le logiciel espion israélien qui infecte les téléphones portables. Non, ici, c’est un radar de précision qui est embarqué… sur un hélicoptère et qui permet une surveillance étendue. Les autorités espagnoles ne font donc pas dans la demi-mesure.
Vraiment nouveau
Ce dispositif n’est pas utilisé ailleurs en Europe. Et il n’est pas limité à débusquer les excès de vitesse, comme le montre la vidéo ci-dessous. Car les policiers peuvent aussi constater les comportements dangereux, les stops grillés, etc. Selon les autorités, entre 10 et 12 amendes sont délivrées lors d’un vol d’une heure et demie. Ce qui fait finalement… très peu ! On se demande dès lors quelle est l’efficacité de ce dispositif, car une heure de vol en hélicoptère coûte littéralement un bras à la collectivité.
L’objectif de la police espagnole est de faire planer une épée de Damoclès au-dessus des automobilistes. Qu’ils sachent qu’à tout moment, ils peuvent être pris. Il y a donc une forme de bras de fer psychologique. Peut-être que d’autres régions l’adopteront. Cela dit, on s’attend que tôt ou tard, ce soient des drones qui prennent le relais de ces hélicoptères, ce qui rendra certainement cette traque plus rentable. À suivre.
Images : Facebook & YouTube
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