Partout en Europe, les autorités serrent la vis en matière de sécurité routière et de contrôles. Il s’agit pour de nombreux pays de réduire le nombre de morts sur la route, avec l’objectif d’arriver à zéro en 2050. C’est bien évidemment dans ce contexte que la Belgique s’équipe aujourd’hui massivement avec de nouveaux types de radar, plus efficace et qui surveillent de nouvelles infractions. Il est d’ailleurs question d’étendre encore dans les mois qui viennent les dispositifs de surveillance, notamment pour ce qui concerne l’usage du téléphone portable au volant. C’est en tout cas le souhait de la nouvelle coalition qui se dessine, l’Arizona.
Ailleurs, les autorités n’attendent d’ailleurs pas. Et c’est notamment le cas aux Pays-Bas où les caméras ANPR sont utilisées pour verbaliser cet usage, et bientôt aussi en France. L’Hexagone, pays ô combien arpenté par les Belges (qui sont d’ailleurs les premiers automobilistes étrangers verbalisés), continue d’ailleurs d’investir et, dès l’an prochain, le territoire pourrait compter 4.160 radars, soit une centaine de plus qu’aujourd’hui.
Avec intelligence artificielle
Mais la nouveauté ne tient pas dans l’augmentation du nombre de radars, mais plutôt dans leur nouveau pilotage qui recourra à l’intelligence artificielle (IA). Dans ce cadre, les radars ne seraient pas seulement capables de détecter les excès de vitesse, mais une série d’autres infractions. Jusqu’à quatre précisément, soit la vitesse, mais aussi le respect des distances avec le véhicule qui précède, le port de la ceinture de sécurité et… l’utilisation du téléphone portable au volant !
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En France, cette dernière infraction est moins sévèrement punie que chez nous avec un tarif de 135 euros (174 euros hors frais administratifs), mais le conducteur français perd aussi des points sur son permis, ce qui n’existe pas encore chez nous.
Des critiques
L’arrivée de ces nouveaux radars promis par le gouvernement français serait déjà programmée à 2025. Ce qui signifie une entrée en vigueur rapide et que de nombreux Belges risquent de se faire prendre lors d’une prochaine escapade sur le sol français ou lors de leurs prochaines vacances.
En France, la mesure suscite en tout cas de vives critiques, notamment de la part du groupement « 40 millions d’automobilistes » qui dénonce une mesure surtout destinée à faire entrer de l’argent dans les caisses de l’État. Selon l’organisation, l’intelligence artificielle ne serait pas aussi « intelligente » qu’on ne croit. Car lorsqu’une voiture se rabat brusquement devant une autre (par exemple lors d’un dépassement), c’est l’automobiliste qui s’est fait dépasser qui serait sanctionné et non celui qui a créé la situation de non-respect des distances. À voir. Une chose est toutefois certaine : en passant à l’intelligence artificielle, les contrôles routiers risquent de créer bien des tensions.
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