Fondée en 1946, TVR est à la base une de ces petites marques anglaises comme il y en a alors tant. Elle produit des petites voitures de sports légères et agiles, que les propriétaires utilisent volontiers sur circuit pour des courses amateur ou professionnelles. Au fil du temps, TVR se distingue de toutes ces marques, d’abord en survivant à un certain nombre d’entre-elles, mais surtout en greffant dans ses voitures toujours compactes et légères des moteurs de plus en plus puissants. La marque atteint son apogée dans les années 80-90, avec notamment la Griffith, un roadster à peine plus imposant qu’une Mazda MX-5, mais cachant un monstrueux V8 sous le capot. Et tout cela sans la moindre assistance électronique. Autant dire que les TVR étaient des “voitures d’homme”, des sportives avec du poil sur le torse, comme on dit en Angleterre.
Mais au fil du temps, la clientèle potentielle pour de telles voitures fond comme neige au soleil. Entre ça et une gestion hasardeuse, TVR est au bord de la faillite en 2004. Elle est sauvée par un oligarque russe, qui entreprend le développement d’un nouveau modèle : la Sagaris que voici.
Elle est lancée en 2005, et déjà à l’époque, elle dénote dans le petit monde de la voiture de sport. Son nom est celui d’une hache de guerre de l’antiquité grecque, et son look est inspiré des courses d’endurance. Elle ne pèse que 1.000 kilos mais dispose d’un 6 cylindres 4.0 litres délivrant plus de 400ch, comme la dernière berlinette Ferrari de l’époque. Grosse différence : fidèle à sa philosophie, la Sagaris ne reçoit aucune assistance électronique. Pas d’ESP bien sûr, mais pas non plus d’ABS, ni même un Airbag, pourtant rendus obligatoires par l’Union Européenne. La voiture fut-elle un succès ? On vous laisse deviner.
TVR retombe en faillite en 2008, et tente actuellement un nouveau come-back.
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