Face à une chute vertigineuse des ventes de voitures électriques, le gouvernement allemand réagit avec une série d’allégements fiscaux après avoir, rappelons-le, supprimé toutes les aides fin 2023. Car la situation inquiète : en août, les immatriculations des voitures électriques ont baissé de près de 70%. Ces mesures visent à relancer le marché et, avec lui, sauver l’industrie allemande qui est en difficulté. Mais l’efficacité de ces mesures soulève des interrogations des experts.
Économie
Le géant de l’automobile Volkswagen est sur le point de déclencher une tempête en Allemagne avec de potentiels plans de fermeture d’usines et de licenciements forcés. Cette situation de crise générée par des impératifs économiques soulève des questions cruciales sur l’avenir et la capacité de l’industrie automobile européenne à faire face à la concurrence, chinoise principalement.
Comme si l’étau occidental des droits de douane à l’importation ne suffisait pas à leur couper l’herbe sous le pied, la saturation interne du marché intérieur fait également office de bombe à retardement pour la prolifération des marques automobiles chinoises. L’une triomphe, mais pas sans piétiner l’autre. Tentative d’explication.
La mesure se répète, mais où s’arrêtera-te-elle ? Après les États-Unis et l’Europe, c’est au tour du Canada de lever d’énormes droits de douane sur les voitures électriques chinoises importées. Et la raison est toujours la même : la concurrence déloyale de Pékin.
L’industrie automobile allemande exprime son désaccord avec l’ambition actuelle de l’Europe de réduire les émissions de CO2 du parc automobile existant. Elle souhaite interdire totalement la vente de diesel et d’essence dans les stations-service du pays d’ici à 2045. Pourquoi cette proposition résolue ?
Mercedes est une marque de luxe qui ne se contente que du meilleur. Son porte-drapeau, la Classe S, symbole de cette philosophie est en difficulté. Que se passe-t-il exactement ?
Depuis 2015 et l’affaire du Dieselgate, Volkswagen a beaucoup misé sur la voiture électrique. Mais le constructeur est aujourd’hui confronté au ralentissement des ventes. Dans ce cadre, la superberline Trinity promise pour 2026 et qui devait concurrencer Tesla pourrait être fortement retardée… pour avancer la sortie de la Golf électrique, un modèle de masse qui semble encore plus important dans le contexte actuel.
En Europe et aux États-Unis, les droits d’importation rendent de plus en plus difficile la pénétration des marques automobiles chinoises. Une marque prend cependant un bon départ. Les constructeurs chinois ne seraient-ils pas tous sur un pied d’égalité ?
L’Allemagne a du mal à passer aux voitures électriques. L’industrie cherche des solutions pour permettre à un plus grand nombre de personnes de se brancher plus rapidement. Mais ce haut dirigeant de BMW a un plan très original.
L’ancien président de l’Alliance Renault-Nissan qui vit désormais reclus au Liban a donné son avis sur la nouvelle alliance forgée entre Honda, Mitsubishi et Nissan. Pour lui, l’affaire est claire : il ne s’agit ni plus ni moins d’une prise de pouvoir.
Les ventes de voitures électriques se sont effondrées en quelques mois poussant beaucoup de constructeurs à revoir leur feuille de route. Ceux-ci indiquent malgré tout qu’ils continuent à investir dans les technologies d’électrification complète. Mais force est de constater que les fonds financiers consacrés à la voiture électrique ont fondu de 1,5 milliard d’euros sur les 6 premiers mois de 2024. Faut-il prévoir un ralentissement technologique ?
A priori, l’autorisation des carburants synthétiques promise par la Commission apparaît comme un moyen de faire perdure les moteurs thermiques après 2035. Sauf que ce ne serait pas le cas selon le PDG de BMW qui juge cette loi « bidon ».
Mitsubishi rejoint l’alliance entre Nissan et Honda. Tout ce que l’on fait soi-même n’est-il pas mieux ? Selon un journal japonais, vous devriez plutôt vous tourner vers vos voisins.
Petit à petit, les constructeurs performent toujours mieux sur notre marché. Au mois de juin 2024, ils se sont même adjugé 11% des ventes de voitures électriques sur notre continent. Ce n’est pas le tsunami redouté, mais le niveau monte… Et ce n’est probablement pas terminé.
L’emblématique fabricant de jantes BBS a déposé son bilan. C’est en effet la cinquième fois de son histoire que le fournisseur prend cette mesure, dans un contexte de difficultés financières persistantes et de baisse de la demande pour ses produits.