Environ 40 % des voitures nouvellement immatriculées sont des SUV. Une tendance imparable, semble-t-il, qui a été démocratisée à un moment donné par le Nissan Qashqai. Le problème est que les SUV ont tendance à peser plus lourd qu’une voiture particulière, et qu’un poids plus important entraîne des émissions de CO2 plus élevées. C’est là que le bât blesse, bien sûr, car les normes d’émissions toujours plus strictes signifient que nos voitures doivent consommer et donc émettre le moins possible. Les marques qui émettent plus de 95 g/km de CO2 par véhicule vendu se verront infliger de lourdes amendes. Ce n’est plus une nouvelle, mais les voitures particulières qui émettent le moins possible ou pas du tout, sont plus pertinentes que jamais.
Interdire les SUV ?
Ces dernières années, des appels ont été lancés pour interdire les SUV dans les centres-villes, mais ils concernaient principalement des aspects de sécurité (en Belgique, après qu’une personne ait été écrasée par un gros pick-up américain, nvdr). L’accent est mis ici principalement sur l’émission de substances nocives, pour la santé ou autre, qui est plus importante lorsque vous placez un SUV à côté d’une berline ou d’un break comparable. Exemple : une Renault Captur E-Tech hybride rechargeable (photo) consomme en moyenne 1,4l/100 km selon la méthode de mesure WLTP, contre 1,3l/100 km pour une Mégane Grandtour E-Tech, qui a exactement le même groupe motopropulseur. Une petite différence (sur papier), mais beaucoup de petites différences en font une grande. Et c’était un exemple de SUV très modeste.
Plus que des SUV électriques ?
Les SUV électriques, qui n’émettent pas de CO2 du tout (ou du moins pas directement), sont en augmentation, mais même dans ce cas, “plus léger, moins de puissance” s’applique. Mazda a lancé le MX-30, qu’ils ont essayé de rendre le plus léger possible et qui, par conséquent, consomme relativement peu d’énergie pour un VE. Cela est également meilleur pour les émissions globales de CO2, mais l’autonomie de ce SUV électrique n’est pas vraiment à mettre en avant. En d’autres termes, l’exercice avec les VE est plus difficile, en ce sens qu’il faut tenir compte d’une quantité minimale de batteries pour garantir une autonomie décente. En tout état de cause, nous ne nous attendons pas à ce que les véhicules non polluants bénéficient éternellement des avantages fiscaux actuels, mais nous pensons qu’à terme, le gouvernement taxera également les voitures en fonction de leur poids, qu’elles soient ou non des véhicules électriques.
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