Pourquoi 1920 ? Et bien tout simplement parce que c’est à ce moment que Suzuki a été transformé en société anonyme et qu’elle a été rebaptisée Suzuki Loom Manufacturing Co et qu’elle a gagné ses lettres de noblesse à l’international.
Le vélo d’abord
Pour ses activités de mobilité, Suzuki n’a toutefois pas démarré directement avec des automobiles. Le premier véhicule était en effet un… vélo, mais doté d’un moteur auxiliaire (le « Power Free »). En gros, Suzuki avait inventé le vélo électrique avant l’heure. Ou le Solex, c’est selon. Cette première étape a signé la destinée de la marque qui s’est mise à fabriquer des motos de plus en plus puissantes, jusqu’à la GSX-R de 1985 qui a été la toute première moto de course descendue sur la route.
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De 2 à 4 roues
Le succès engrangé par l’activité moto dégage du cash pour lancer une première voiture, un des rêves de Michio Suzuki. C’est en 1955 que la Suzulight voit le jour, un modèle progressiste pour l’époque.
L’engin était en effet une traction et disposait d’une suspension totalement indépendante et même d’une direction à crémaillère ! Rapidement, Suzuki s’impose comme un spécialise des petites voitures, une compétence que Stirling Moss lui-même défend en 1967 au volant de la petite Fronte, une des premières kei car (ces mini voitures japonaises si particulières) qui parcoure les 750 km séparant Milan à Naples à une vitesse de 122 km/h. Pas mal pour une voiture de… 36 ch !
Aujourd’hui, la réputation de Suzuki n’est pas à faire. Le constructeur entre dans un nouveau siècle d’existence avec tous les défis qui se posent aux automobiles modernes, dont l’électrification. Nous ne sommes évidemment pas inquiets, certains même que le Japonais trouvera toujours des solutions intelligentes et innovantes. Comme d’habitude…
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