Selon Tom Brijs, expert en circulation travaillant à l’université de Hasselt et cité par Het Laatste Nieuws, la combinaison de l’alcool et des drogues festives (comme l’ecstasy, la cocaïne et le speed) est particulièrement inquiétante, alors qu’auparavant l’alcool était le problème. Bien sûr, il est également vrai que la consommation de drogues était autrefois à peine, voire pas du tout, contrôlée. Depuis l’introduction du test salivaire, les chances de se faire prendre sont beaucoup plus grandes et les contrôles sont plus nombreux qu’auparavant. En Flandre, par exemple, un total de 4.319 conducteurs auraient été arrêtés au cours du premier semestre de cette année.
Remarque : ces personnes ont toutes été testées positives, mais n’étaient donc pas toutes sous influence au moment des faits. Ceux qui, par exemple, avaient fumé un joint la veille, présentaient donc aussi des marqueurs positifs.
Néanmoins, nous n’allons pas nier le problème. Quiconque conduit sous l’influence de quoi que ce soit est un danger pour soi-même et pour les autres usagers de la route. L’alcool et les drogues, mais aussi, par exemple, le fait de prendre le volant quand on est fatigué, doivent être évités à tout moment.
Surtout les jeunes
Comme nous l’avons souligné sur notre page d’actualités il y a presque un an, ce sont surtout les jeunes qui sont tentés de conduire après avoir consommé des stupéfiants. Le cannabis est de loin le plus populaire d’entre eux, selon une enquête VIAS menée auprès de 6.000 jeunes conducteurs. Les effets de l’intoxication (troubles de la concentration, ralentissement des réflexes, etc.) sont souvent minimisés, avec toutes les conséquences que cela entraîne.
Publicité – continuez à lire ci-dessous
Selon les données de Statbel et de la police fédérale (via le cabinet de Lydia Peeters, ministre flamande de la mobilité et membre d’Open Vld), pas moins de 19% des conducteurs de la tranche d’âge 18-34 ans se trouveraient chaque mois au volant avec des traces de drogue dans le sang. Il y a deux ans, ce chiffre n’était “que” de 11%. En outre, 40% des consommateurs combinent drogues et alcool, ce qui augmente considérablement le risque d’accident.
Maintenant, nous ne voulons pas stigmatiser, car on peut dire que 8% des conducteurs belges (tous âges confondus, donc) admettent combiner drogue et conduite. Entre 2019 et 2020, le nombre d’usagers de la route contrôlés et testés positifs aux drogues avait déjà explosé.
Protoxyde d’azote en hausse
Les jeunes boivent moins que ceux d’autrefois, mais sont enclins à consommer d’autres substances. Le protoxyde d’azote (N2O, oxyde nitreux) est déjà en forte augmentation. Selon les chiffres, 1 jeune sur 5 utiliserait du gaz hilarant chaque mois avant de prendre le volant.
Considéré à tort comme “inoffensif” par beaucoup de gens, ce produit, en vente libre pour les adultes, comporte des risques pour la santé. Selon les experts, le protoxyde d’azote peut provoquer des lésions cérébrales et il est réputé détériorer la vision, provoquer des vertiges et altérer l’équilibre. À noter : le protoxyde d’azote a également été lié au dramatique accident de Strépy-Bracquegnies.
À la recherche d'une voiture ? Cherchez, trouvez et achetez le meilleur modèle sur Gocar.be