Certes, les épisodes hivernaux se font de plus en plus rares ces dernières années, il en survient encore et parfois, ils sont assez brutaux avec de fortes gelées et des épisodes neigeux de courte durée, mais intenses. Dans ces conditions, la circulation est souvent difficile et les services d’épandage ne lésinent pas sur les quantités de sel à épandre.
Ce sel est évidemment un ami lorsqu’il neige ou gèle pour l’automobiliste qui veut se déplacer, mais il est un ennemi vis-à-vis des automobiles qu’il se met à ronger de toutes parts. C’est tout à fait visible par le biais des traces blanchâtres qui subsistent, sur la carrosserie, les jantes, les pneumatiques, etc. Il est donc important après cette période de procéder à un nettoyage adéquat.
Les recoins insoupçonnés
La première règle à suivre est évidemment de passer à la station de lavage si on ne peut pas le faire à la maison. La dépense en vaut la peine, car l’opération est rapide et elle est souvent efficace, les stations de lavage disposant de matériel adapté.
Ce qu’on ne soupçonne souvent pas, c’est qu’il n’y a pas que les pièces de carrosserie et métalliques en général qui subissent les attaques du sel. En effet, les pièces en caoutchouc sont aussi pleinement concernées, car le sel assèche ces matières et il peut donc les craqueler. Il faut donc veiller aussi à bien nettoyer ces éléments (pneus, joints divers, etc.). Par ailleurs, qu’elles soient en tôle ou en alliage, les jantes sont aussi rapidement attaquées, particulièrement aux endroits où elles sont abîmées. Sur les petites grattes récoltées après un contact avec une bordure, le sel se loge entre la couche protectrice du métal, ce qui entraîne de vilaines tâches qui ne peuvent par la suite pas être récupérées.
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Quelles zones d’attention ?
On l’a dit : un passage en station de lavage ou car wash n’est pas superflu, que du contraire. C’est très utile pour la peinture et spécialement là où il y a de petites griffes ou de petits coups (cailloux, etc.), car sur ces zones, la protection est affaiblie et le sel s’infiltre et accélère l’apparition de la rouille. Les voitures anciennes sont évidemment encore plus vulnérables, même si leurs propriétaires ont tendance à ne pas les sortir dans ce cas de figure.
Il faut aussi être vigilant par rapport aux capteurs qui sont facilement attaqués par le sel. Il est donc utile de laver ceux-ci (capteurs de stationnement par exemple) à grandes eaux.
Quel lavage ?
Quelle station de lavage choisir ? La plus récente assurément, car les brosses sont les plus neuves et elles seront moins susceptibles d’abîmer la carrosserie. Si les lavages de base sont les plus efficaces, il faut faire entorse à cette règle à la fin de l’hiver et opter pour un nettoyage « châssis », mais aussi pour un traitement de la carrosserie à la cire chaude qui applique une couche protectrice partout, surtout là où il est impossible d’intervenir à la main.
Pour celles et ceux qui opèrent à domicile, il est conseillé d’opter pour un lavage haute pression et d’accepter de se courber pour tenter de nettoyer le dessous de la voiture pour la débarrasser des résidus. Il faudra aussi frotter tant que faire se peut, car un rinçage ne suffit généralement pas, le sel étant collé aux éléments de carrosserie ou du châssis. C’est le seul moyen de prolonger la vie d’une automobile…
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