Défendue par certains constructeurs comme BMW et Toyota, la solution de la pile à combustible alimentée à l’hydrogène vient d’être vivement critiquée par l’ONG américaine Environmental Defense Fund (EDF). En effet, celle-ci vient de publier une étude qui tend à briser son image de « propreté ». Le souci vient du dihydrogène, une molécule que l’on retrouve dans le fonctionnement de modèles équipés d’une pile à combustible, qui est beaucoup plus petite (8 fois en réalité) que celle du méthane, par exemple.
Fuites inévitables
Vu sa faible taille, le dihydrogène provoque des problèmes de stockage et a tendance à fuir, surtout lorsqu’il est comprimé sous forme de gaz. Le problème est que l’hydrogène est un puissant gaz à effet de serre qui fait de gros dégâts dans l’atmosphère. Les experts d’Environmental Defense Fund expliquent que les fuites doivent absolument être maîtrisées si l’on veut généraliser l’utilisation de l’hydrogène comme carburant pour les voitures.
EDF affirme que les émissions d’hydrogène dans l’atmosphère ne sont actuellement pas connues avec précision. Les estimations les plus optimistes avancent le chiffre d’1 % des quantités produites, mais elles pourraient atteindre 10% dans certaines situations.
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Le mieux est l’ennemi du bien
Selon ces chercheurs, un taux de fuite moyen limité à 1 % n’ajouterait qu’environ 0,025 °C au réchauffement climatique d’ici 2050, mais des pertes de l’ordre de 5 % ou 10 % pourraient respectivement faire monter les températures mondiales moyennes de 0,1 ou 0,4 °C.
Donc, même si l’on essaie actuellement de limiter l’impact des voitures sur l’environnement, on fait en réalité pire avec l’hydrogène ! Il faut donc que la recherche permette de trouver de nouvelles solutions pour un stockage plus efficace. La récente mise au point de l’hydrogène en poudre pourrait également éviter ce genre de problème.
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