La crise climatique place notre société devant des défis majeurs si nous voulons que notre planète reste vivable pour les générations futures. Presque tous les aspects de notre mode de vie sont concernés : la production industrielle, l’approvisionnement en énergie, l’aménagement du territoire et les transports.
Ce dernier point concerne bien sûr aussi l’automobiliste qui, tôt ou tard, devra échanger sa voiture habituelle à moteur à combustion essence ou diesel contre un véhicule qui ne produit plus d’émissions.
Pour l’heure, l’alternative zéro émission est la voiture électrique, qui progresse fortement, mais n’est pas encore à la portée de tous en raison de son prix d’achat encore élevé et d’une infrastructure de recharge pas encore totalement développée. Il y a ensuite l’hydrogène, qui n’en est qu’à ses débuts et qui ne doit pas espérer de percée majeure à court terme.
Un carburant propre et disponible
En outre, les centres de recherche de l’industrie automobile sont occupés à rechercher de nouvelles alternatives et applications respectueuses de l’environnement.
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Non seulement pour les véhicules, mais aussi dans le domaine des carburants. Les eFuels ou carburants synthétiques en sont l’exemple le plus connu, mais les chercheurs ont de nombreuses autres alternatives surprenantes en préparation.
Dans une interview accordée à Science & Vie, Driss Laraqui, ingénieur en énergie propre chez Stellantis, suggère d’utiliser le magnésium comme carburant pour les véhicules. Le magnésium est un métal hautement inflammable qui produit une température de combustion élevée, ce qui le rend extrêmement approprié comme combustible.
De plus, cette matière première est massivement disponible et facile à extraire. Le magnésium est également un combustible peu polluant, selon M. Laraqui. Aucun CO2 n’est libéré lors de la combustion, seulement de l’oxygène, un peu d’azote et de l’oxyde de magnésium qui est collecté dans un système de filtre pour être recyclé.
Source d’alimentation spécifique
Cela semble bien, mais il y a un hic. En raison de sa température de combustion élevée, le magnésium ne peut être utilisé dans le moteur à combustion traditionnel, qui fait détoner le carburant dans la chambre de combustion.
Laraqui a donc imaginé une source d’énergie qui utilise la chaleur de la combustion du magnésium pour chauffer un gaz, qui est introduit dans le cylindre et y entraîne le piston.
Pour une efficacité optimale, ce moteur est utilisé pour charger une petite batterie qui fournit l’énergie nécessaire à un moteur électrique qui, au final, entraîne le véhicule. Le moteur à magnésium est certainement une option intéressante dans la recherche de transports respectueux de l’environnement, même si ce projet n’en est qu’à ses débuts.
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