Face à une chute vertigineuse des ventes de voitures électriques, le gouvernement allemand réagit avec une série d’allégements fiscaux après avoir, rappelons-le, supprimé toutes les aides fin 2023. Car la situation inquiète : en août, les immatriculations des voitures électriques ont baissé de près de 70%. Ces mesures visent à relancer le marché et, avec lui, sauver l’industrie allemande qui est en difficulté. Mais l’efficacité de ces mesures soulève des interrogations des experts.
Marché Automobile
Avec une quatrième place mondiale dans le classement d’Ayvens de maturité des véhicules électriques, la Belgique se positionne comme un acteur clé de l’électromobilité. Mais derrière ce joli résultat se cachent tout de même de grosses disparités régionales de même que de gros défis à relever, notamment pour l’infrastructure de recharge.
L’Europe peine à passer à un parc automobile entièrement électrique et ne sait guère comment inverser la tendance négative. Cependant, un pays est en train d’atteindre facilement son objectif : il est en bonne voie pour n’immatriculer que des véhicules entièrement électriques à partir de l’année prochaine.
Comme si l’étau occidental des droits de douane à l’importation ne suffisait pas à leur couper l’herbe sous le pied, la saturation interne du marché intérieur fait également office de bombe à retardement pour la prolifération des marques automobiles chinoises. L’une triomphe, mais pas sans piétiner l’autre. Tentative d’explication.
La chose étant dans l’air et elle se concrétise finalement : l’interdiction de circulation des Diesel Euro 5 prévue au 1er janvier 2025 n’aura finalement pas lieu sur le territoire de la capitale. Celle-ci est reportée à 2027. Soit 2 ans de sursis pour les automobilistes qui devaient se séparer de leur ancien véhicule. Voilà qui va détendre la situation, mais aussi les tensions sur le marché de la voiture d’occasion.
Alors que les véhicules particulière de taille moyenne et supérieure adoptent massivement l’électrification, les petites voitures peinent à suivre le mouvement. Selon une analyse d’Arval, seuls 13% des nouvelles petites voitures de société commandées au premier semestre 2024 étaient électriques. Cet écart s’explique par plusieurs facteurs qui ralentissent la transition dans ce segment spécifique.
La mesure se répète, mais où s’arrêtera-te-elle ? Après les États-Unis et l’Europe, c’est au tour du Canada de lever d’énormes droits de douane sur les voitures électriques chinoises importées. Et la raison est toujours la même : la concurrence déloyale de Pékin.
La technologie est synonyme de progrès, n’est-ce pas ? Pour les voitures et l’expérience de conduite, il s’avère que c’est loin d’être toujours le cas. Une étude récente du cabinet d’études JD Power révèle quels sont les gadgets que les conducteurs détestent.
Selon une étude menée GIPA pour le compte d’Auto5, les automobilistes belges semblent se détourner progressivement des garages de marques pour préférer les centres automobiles indépendants qui sont moins chers, parfois plus flexibles sur les horaires et qui font aujourd’hui preuve d’une expertise technique comparable. Mais qu’est-ce que cela signifie pour l’avenir des garages de marques, confrontés à une baisse de leur part de marché pour la première fois sur ces dix dernières années ?
En 2024, les plaques d’immatriculation personnalisées continuent de faire le bonheur des automobilistes belges… et des finances publiques. Avec plusieurs millions d’euros déjà récoltés cette année, cette tendance pourrait bien battre tous les records. Sur les routes en tout cas, les automobilistes belges rivalisent d’humour et d’imagination pour se distinguer sur nos routes.
Mercedes est une marque de luxe qui ne se contente que du meilleur. Son porte-drapeau, la Classe S, symbole de cette philosophie est en difficulté. Que se passe-t-il exactement ?
Une grande enquête de l’Union européenne a sondé l’appétit de ses citoyens pour la conduite électrique. Malgré les difficultés, le baromètre est positif. Pourquoi y a-t-il moins d’enthousiasme en Belgique ?
L’Europe ajuste ses droits de douane, mais ce sont surtout les marques occidentales qui en bénéficient. Pékin réagit avec fureur. Voilà qui ne devrait pas améliorer les relations avec la Chine.
Nombreux sont ceux qui s’accordent à dire que les batteries ne devraient pas être la seule voie vers un avenir sans émissions pour nos voitures. Cependant, les dernières données du marché montrent qu’aucune des alternatives n’est prometteuse.
Les entrées de véhicules électriques fabriqués en Chine dans l’Union européenne ont été fortement touchées en juillet par l’introduction de nouvelles taxes à l’importation et ont diminué de près de moitié. L’offensive chinoise a-t-elle pris un coup dans l’aile ?