Après des mois de négociations, le gouvernement flamand va pouvoir se mettre en place autour d’un nouvel accord. Et nombreuses seront les mesures qui vont concerner les automobilistes. On apprend par exemple que les acheteurs d’une voiture électrique devront désormais payer une taxe de circulation tandis que les zones de basses émissions (LEZ) ne seront pas durcies. Voici le programme complet des changements.
Mobilité
Le marché de l’énergie connaît des évolutions depuis plusieurs semaines. Si les prix du gaz continuent de grimper – et d’inquiéter –, ceux du pétrole sont en revanche en chute libre. Le baril est en effet passé de 88 à 68 dollars cet été, avec des prix à la pompe qui atteignent des niveaux inédits depuis trois ans. Cela va-t-il durer ?
De nombreux bruxellois sont certainement très heureux du report prochain de la LEZ pour les voitures Diesel Euro 5 qui pourront encore circuler jusqu’en 2027 dans la région de la capitale. Cela dit, ce qui n’a pas été dit, c’est que ce report va aussi coûter des millions d’euros à la Région. Et donc aux habitants de Bruxelles.
La propreté des plaques d’immatriculation est une obligation souvent négligée par les automobilistes. Et c’est ce qui explique d’une plaque illisible peut entraîner une amende non négligeable. Le Code de la route prévoit en effet des sanctions strictes pour ceux qui ne respectent pas cette règle.
Les Belges sont nombreux à prendre quotidiennement le chemin du travail en voiture. Mais il y aurait toutefois une limite à ne pas dépasser. En effet, selon une étude menée par SD Worx, les navetteurs belges ressentent une forte pression liée à la durée de leurs trajets. Et il semblerait qu’une heure par jour constitue la limite au-delà de laquelle ces déplacements deviennent nocifs pour leur bien-être mental.
Les Belges sont les plus grands navetteurs d’Europe, tant en distance qu’en temps. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le prestataire de services RH SD Worx, qui a examiné les habitudes de déplacement de 18 000 travailleurs dans 18 pays européens, dont plus d’un millier de Belges.
Dès le 1er octobre 2024, la vitesse sur le périphérique parisien sera limitée à 50 km/h. Cette décision de la maire Anne Hidalgo soulève de vives discussions sur les enjeux environnementaux et sociaux. Alors que Bruxelles mène sa propre lutte contre la pollution, cette mesure française pourrait-elle inspirer la capitale belge ?
Une nouvelle enquête révèle que l’autonomie réelle des voitures électriques est inférieure aux chiffres annoncés par les constructeurs. Ce qui n’est pas une surprise. Toutefois, cela ne semble pas de nature à affecter la satisfaction générale des utilisateurs belges.
La troisième édition de l’étude Polaris (2024) met en lumière les nouvelles dynamiques de mobilité en Belgique. Si l’électromobilité continue d’attirer les entreprises, les particuliers manifestent des réserves face aux coûts et au développement des infrastructures. L’étude montre aussi ô combien la voiture conserve une place centrale dans les déplacements des Belges.
Bruxelles s’apprête à repousser l’interdiction des moteurs Diesel Euro 5 à 2027 alors qu’elle était initialement prévue pour 2025. Une décision qui soulève des interrogations, alors que ces véhicules représentent 20% du trafic selon les statistiques et génèrent 40% des émissions d’oxyde d’azote. Ce qui mettrait en danger la santé des Bruxellois. Mais jusqu’à quel point ?
En Belgique, la fraude liée aux plaques d’immatriculation connaît une recrudescence alarmante. L’usage de plaques contrefaites ou falsifiées devient une problématique croissante pour les autorités, car des centaines d’automobilistes sont surpris chaque année avec des documents non conformes.
Les résultats d’une enquête menée par Bloomberg révèlent une tendance surprenante : les voitures électriques parcourent pourtant bien plus de kilomètres annuellement que leurs homologues thermiques. Mais comment expliquer cet engouement croissant des gros rouleurs pour les voitures électriques ?
Les clés mains libres, également connues sous le nom de « keyless go », sont très pratiques, mais elles présentent un inconvénient majeur : elles rendent votre voiture vulnérable au vol. L’ADAC a testé 700 voitures et a montré que 90 % d’entre elles étaient faciles à voler.
Les voitures de société sont nombreuses et elles sont souvent accusées d’être à l’origine des embouteillages quotidiens. Il se dit en outre que la grande majorité des employés n’ont en réalité pas besoin de voiture dans le cadre de leur travail. Mais est-ce correct ? La société SD Worx, spécialisée dans les ressources humaines, s’est penchée sur la question au sein des PME et l’organisation a tiré de son étude des conclusions pour le moins étonnantes.
Le gouvernement wallon a abandonné l’idée d’une zone de basses émissions (LEZ) à l’échelle régionale. Désormais, ce sont les communes qui se voient transférer la liberté d’instaurer ou non des restrictions pour les véhicules les plus polluants. Mais avec quelles règles ? Car cette délégation pourrait aussi être le point de départ d’un vrai chaos pour les automobilistes.