Alfa-Romeo travaille depuis longtemps à son retour, et la marque a désespérément besoin d'un succès comme la 156 par le passé pour pouvoir monétiser à moyen terme sa raison d'être au sein du grand groupe Stellantis. Le problème est que les chiffres de vente en Europe sont aussi dramatiques que les meilleurs actes d'un opéra de Puccini... La marque qui prône avec le plus de ferveur la passion au sein du groupe obtient sa place au Salon de l'auto dans le hall 5, où chaque membre de la famille représenté dispose d'un espace égal. Cela évite les querelles de famille.
Quatre roues motrices
La grande nouvelle de l'année dernière a été l'arrivée du Junior, le crossover compact qui devait s'appeler Milano jusqu'à ce que le gouvernement italien retire un document juridique stipulant qu'une telle commercialisation ne peut avoir lieu que si le produit est également construit sur son propre territoire. Le crossover, d'origine polonaise, a dû céder. Dixième voiture sur la plateforme EMP1 (aux côtés de l'Opel Corsa, de la Lancia Ypsilon, etc.), il est disponible à la fois avec un pack de batteries complet et avec une propulsion mild hybrid raisonnablement astucieuse basée sur le moteur 1.2 Puretech familier. A Bruxelles, la Milano ajoute quelques pigments supplémentaires à son attrait avec les débuts internationaux de la version à traction intégrale de cet hybride. Cette Junior Q4 n'a pas de connexion entre les essieux avant et arrière, mais un moteur électrique supplémentaire à l'arrière - comme le système que nous connaissons sur la Jeep Avenger Hybrid 4xe. Ceux qui aiment Alfa principalement pour ses mérites sportifs peuvent se réjouir de la Junior 280 Veloce entièrement électrique, qui déverse sa puissance uniquement sur les roues avant, bien qu'aidée par un différentiel Torsen.
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Alfa ne serait pas Alfa si elle ne pensait pas aussi à la coupe et au sens de la mode. C'est pourquoi la ligne exclusive Intensa fait ses débuts dans le monde entier. Ce pack d'équipements comprend un jeu d'accents de design qui confèrent une aura supplémentaire, comme les jantes en alliage bicolores, la sellerie en Alcantara, les surpiqûres contrastées et les badges uniques. Toutes les garnitures ne sont pas identiques sur tous les modèles et la ligne reste réservée à des versions de moteur spécifiques. Mais elle peut être appliquée à toute la gamme, de la Junior (bien que plus tardive) à la Giulia et au Stelvio, en passant par la Tonale.
Hommage à l'agressivité
Pour que les visiteurs de la majorité des SUV présents sur le stand n'oublient pas qu'Alfa est à l'origine une marque de compétition, les Italiens déballent à Bruxelles une autre digue de signe : la 33 Stradale. Cette supercar, construite à 33 exemplaires au maximum, est l'interprétation moderne de l'icône de 1967 qui porte le même nom. Portes ajourées, interrupteurs à bascule sur la console centrale, V6 biturbo et une vitesse de pointe de ... 333 km/h. Jugez par vous-même si l'hommage à ce que l'on appelle communément « la plus belle Alfa de tous les temps » tient la route. Notre pouce levé l'emporte déjà (même si, ce faisant, nous ne devons pas dire à voix haute qu'il s'agit de la Maserati MC20 d'Alfa-Romeo).
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