Il y a quelques semaines, la FEBIAC a fait part de sa décision d’annuler la tenue du Salon auto de Bruxelles de 2024. L’organisme fondait son choix sur le faible nombre de constructeurs intéressés de participer à cette édition. Pour la FEBIAC, priver le public de marques comme le groupe Volkswagen ou Mercedes n’avait aucun sens. Annuler semblait donc la meilleure décision à prendre.
Cela dit, la situation est peut-être en train de se retourner, car un autre organisateur se propose de mettre le salon sur pied. Et ce n’est pas un inconnu : la société 402 Automotive se pose comme leader dans l’organisation des événements automobiles aux Pays-Bas.
Au Heysel en janvier 2024, mais différent
402 Automotive a donc sauté sur la balle abandonnée par la FEBIAC. La société annonce même que le salon se tiendrait toujours au Heysel, toujours en janvier 2024 et que des pourparlers sont déjà en cours avec les dealers automobiles belges.
L’entreprise donne actuellement peu de détails puisque la construction de l’événement est en cours. Mais l’intention serait de faire rêver, notamment avec l’exposition de supercars et de motos. Une section « tuning » pourrait même être installée. Cela dit, 402 Automotive indique aussi que ce salon sera « différent » de celui qui est habituellement organisé par la FEBIAC. Les Hollandais l’annoncent d’ores et déjà comme « plus innovant » avec des voitures de collections, mais aussi des thématiques électriques et de mobilité.
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Réaction de la FEBIAC
La fédération automobile FEBIAC réagit à ce nouveau salon de l’automobile avec des sentiments mitigés. “La Febiac est bien sûr favorable aux initiatives qui soutiennent la mobilité en Belgique. Nous ne pouvons que nous en réjouir”, déclare Gabriel Goffoy, directeur de la communication, à Gocar.be.
Dans son annonce, 402 Automotive parle d'”Autosalon 2.0″ et d’un “Dreamcar Hall”. “Des noms de marque comme ‘Autosalon‘ et ‘Dream Cars‘ sont la propriété de FEBIAC. Nous ne voulons évidemment pas que quelqu’un d’autre utilise ces noms. Il ne faut pas que les visiteurs s’attendent à ce que cela remplace le salon de l’automobile. Il s’agit également d’une initiative avec des voitures, mais qui n’est pas comparable au Salon de l’auto”.
Le retour du Salon ?
Une différence essentielle, par exemple, est que le Salon est pris en charge par les importateurs, et non par les concessionnaires, qui, soit dit en passant, ne disposent généralement pas des budgets nécessaires pour un tel événement. “Pour nous, un Salon n’est possible que si nous avons le soutien de la majorité de nos membres, ce qui n’était pas le cas en 2024.” Selon M. Goffoy, cela ne signifie pas la fin du Salon, comme 402 Automotive le laisse pourtant entendre dans son annonce. “La FEBIAC n’organisera pas de Salon physique en 2024, mais cela ne veut pas dire que la FEBIAC ne fera plus rien. Il se pourrait aussi très bien que le Salon de l’auto revienne en 2025.”
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