Industrie
Pour protéger son industrie, l’Europe vient de lever de nouvelles taxes contre les voitures électriques importées de Chine. Et Trump en rajoutera une couche prochainement aux États-Unis. Mais ce qui n’était pas attendu, c’est que la Chine prévoit de riposter avec une nouvelle taxation sur les exportations sur les puces électroniques. De quoi rendre tous les produits Tech – et donc les voitures – beaucoup plus chers.
La situation des constructeurs européens n’est pas brillante et les restructurations d’envergure sont annoncées. C’est le cas chez Volkswagen où l’intention des ouvriers est désormais d’organiser des grèves prolongées. Les clients belges ayant commandé une voiture doivent-ils s’en inquiéter ?
Dans le secteur automobile, la plus grosse nouvelle de cette semaine – et de ces dernières semaines – est celle de la séparation de Carlos Tavares et du groupe Stellantis. Jusqu’ici laconiques, les informations faisaient croire à une séparation en bons termes. Mais la réalité semble être tout autre...
L’automobile, particulièrement européenne est en crise. Et les ravages sont évidemment beaucoup plus larges que chez les seuls constructeurs. Rien que sur l’année 2024, ce sont en effet plus de 50.000 postes qui ont été supprimés chez les équipementiers, comme Continental, Bosch, Michelin, etc. À quand la fin ?
Jusqu’ici, le spécialiste européen Northvolt constituait une des seules pistes pour s’affranchir de la dépendance chinoise pour les batteries des voitures électriques. On espérait sa montée en puissance, mais c’est le scénario inverse qui s’est produit, l’industriel ayant fait faillite. Mais les choses se corsent : des pourparlers de reprise seraient en cours avec le chinois CATL. De quoi mettre une nouvelle fois à mal les ambitions d’indépendance de l’Europe ?
Audi a récemment décidé de fermer le site de production de Forest pour le Q8 e-tron et de délocaliser sa production au Mexique pour des raisons des coûts. Sauf que le retour de Trump à la Maison-Blanche promet la levée de droits de douane salés vis-à-vis de certains de ses partenaires commerciaux, dont le Mexique. Une (grave) erreur d’appréciation ?
Mal embarqué dans la transition vers la voiture électrique, Mercedes a prévu de réduire ses coûts de plusieurs milliards d’euros par an avec l’objectif d’éviter de voir fondre ses bénéfices. Et cela va passer par des économies d’échelles, mais aussi par une gamme revue... à la baisse ?
Comme les autres marques, Mercedes n’a pas le vent en poupe sur le marché. L’effondrement des ventes en Chine et le manque de popularité de sa flotte électrique sont en train de fissurer la maison allemande de confiance, qui a traditionnellement misé sur la technologie pour se différencier de ses rivaux. Cependant, avec la nouvelle CLA, la marque se défend.
La voiture électrique se porte bien mal. De nombreux experts pointent les erreurs stratégiques et économiques des constructeurs occidentaux et leur incapacité à fabriquer des voitures à batterie abordables. Mais cette analyse serait une erreur et la crise automobile actuelle serait avant tout une crise politique. Explication.
Le secteur automobile traverse une période de turbulences qui ne manque pas de laisser des traces dans le paysage des concessionnaires. Une étude française a évalué la satisfaction des concessionnaires et fait apparaître des gagnants et des perdants. Un quart des personnes interrogées envisagent de mettre fin à leur partenariat avec leur marque.