1. Renault Clio Williams (1993)
Associé à Renault dans les années 1990, Williams se propose de revoir une Clio. Il faut dire qu’à l’époque, le modèle remplace l’emblématique R5 et ses versions Turbo et Turbo 2.
La Clio se vend très bien et notamment sa version vitaminée « 16s » qui concurrence la 205 GTI. Résultat : le 1.8 de 140 ch est remplacé par un 2 litres de 150 ch, une puissance étonnante pour l’époque. De quoi abattre le 0-100 km/h en moins de 8 s et pointer à 216 km/h.
La Renault Clio Williams fera clairement l’unanimité d’autant que le châssis suivait avec des réglages spécifiques et une plus grosse barre antiroulis à l’avant. Au départ, 2.500 exemplaires étaient prévus, mais il y en aura eu plus de 12.000. Aujourd’hui, il faut mettre le prix pour en trouver une en bon état et surtout, dans sa configuration d’origine, le modèle ayant fait le bonheur des tuners.
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2. Jaguar C-X75 (2010)
Jaguar présente la C-X75 au salon de Paris. C’est une supercar hybride rechargeable, l’une des premières du genre et elle a été développée en partenariat avec Williams Advanced Engineering.
La déception, c’est que ce modèle, prévu initialement pour une production de 250 exemplaires, ne verra finalement jamais le jour. Dommage, parce qu’avec son 1.6 litre rehaussé et inspiré de la Formule 1 et ses moteurs électriques, elle était donnée pour 850 ch et 1.000 Nm ! Le projet est abandonné en 2013, même si une voiture est utilisée en 2015 dans le James Bond « Spectre ».
3. Nissan GT-R Nismo Track Pack (2013)
En 2013, Williams Advanced Engineering lance un contrat de collaboration avec Nissan pour travailler sur la Nissan GT-R (R35).
Parmi les projets clés issus de la collaboration, il faut citer la GT-R Nismo Track Pack, le véhicule qui a établi un record du tour en voiture de série à quatre places sur le Nürburgring en 2013 au nez et à la barbe de la reine 911.
4. Singer DLS (2018)
L’entreprise américaine Singer est bien connue pour ses magnifiques restomods de la 911. La marque (on peut la considérer comme telle pratiquement) a elle aussi collaboré avec Williams Advanced Engineering pour mettre au point la Singer DLS pour Dynamics Lighweight Study.
Williams a apporté sa patte pour la partie mécanique qui est un boxer de 4 litres encore refroidi par air (comme au bon vieux temps), mais d’une puissance de 500 ch développée au régime stratosphérique de 9.000 tr/min.
Autant dire que ça chauffe, surtout quand on sait que l’engin est équipé d’une boîte manuelle à 6 rapports. Une perle qui a aussi reçu toute l’attention lors de son développement de Hans Mezger, le légendaire ingénieur de Porsche.
5. Aston Martin Rapide E (2019)
La Rapide E a été la première voiture électrique d’Aston Martin. Développée avec l’appui de Williams Advanced Engineering, elle devait initialement servir de laboratoire pour le développement de la technologie proprement dite, car les utilisateurs acceptaient de remonter les informations vers l’usine. Une belle expérience donc, d’autant que cette grande berline à 4 portes proposait 610 ch et 950 Nm pour une autonomie de 320 km.
Malheureusement, les déboires financiers d’Aston Martin ont eu raison du projet, son patron de l’époque, Andy Palmer (un ancien de chez Nissan, entre autres), n’ayant pas pu redresser la barre…
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