Malgré le contexte généralisé de ralentissement pour la voiture électrique, le géant chinois compte bien s’installer durablement sur le vieux continent. Après avoir annoncé une première usine en Hongrie, le constructeur a annoncé son intention d’ouvrir un deuxième site de production. La stratégie semble des plus claire.
Marché Automobile
Aujourd’hui, il semble que la majorité des constructeurs n’aient jamais assez de modèles au catalogue. Cependant, ce constructeur français procède à des coupes dans sa gamme et veut se concentrer uniquement sur le cœur du marché.
Si les rappels d’automobiles sont monnaie courante, certains d’entre eux sont plus urgents que d’autres. C’est le cas chez Stellantis qui se voit contraint de rappeler 8 millions de véhicules pour un important défaut d’airbag. La Belgique est-elle aussi concernée ?
Les chiffres du mois de mai 2024 du marché automobile sont éloquents : les voitures d’occasion continuent d’attirer les acheteurs avec une progression du marché de +4,3% alors que celui des voitures neuves est en repli de -5,9%. Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, on observe aussi une forte appétence pour les voitures électriques de seconde main, notamment en Flandre. Mais on sait pourquoi.
L’avenir d’Audi Brussels est compromis. Car la direction allemande a décidé d’assembler le successeur de l’Audi Q8 e-tron au Mexique. L’usine se retrouve donc sans modèle à assembler après 2026. Le gouvernement De Croo vient de faire une série de propositions à l’industriel pour conserver l’activité en Belgique. Mais cela suffira-t-il ?
Dans un débat autour de la mobilité, certains observateurs indiquent que le prix des voitures neuves va encore augmenter, notamment en raison des nouvelles règles de sécurité imposées par l’Europe. Les prix pourraient augmenter de +10%, soit 3.000 euros pour une voiture qui en coûte 30.000 aujourd’hui.
Jusqu’ici, la menace chinoise ne se fait pas encore trop sentir, même si les ventes des constructeurs de l’empire du Milieu croissent régulièrement. Mais la déferlante arrive, car BYD, Chery et Great Wall prévoient de lancer une vingtaine de nouveaux modèles au cours des cinq prochaines années. De quoi noyer les constructeurs occidentaux ?
Leur part augmente chaque année un peu plus : les SUV, mode venue des États-Unis il y a 25 ans convainquent toujours plus d’acheteurs. En 2023, près de la moitié des voitures vendues étaient des SUV. Et ça n’est pas une bonne nouvelle pour la planète, car cette tendance à l’alourdissement des véhicules réduit à néant les gains d’efficacité du parc automobile.
Récemment, l’Europe a constaté que les chiffres de consommation officiels des véhicules hybrides rechargeables étaient plus que largement optimistes. La Commission entend donc
Si beaucoup de constructeurs pensent que l’hydrogène peut être une solution d’avenir pour la mobilité verte, certains spécialistes doutent de cette croyance. C’est le cas de Jean-Marc Jancovici, célèbre ingénieur et conférencier français, qui pense au contraire que l’hydrogène n’a « pas d’intérêt » dans le cadre des transports.
La guerre en Ukraine a créé un grand vide automobile en Russie. Le gouvernement s’efforce donc de combler les défauts, notamment en relançant d’anciennes marques disparues. Et après Moskvich, c’est Volga qui va revenir.
Comme d’autres constructeurs occidentaux, Audi a signé un accord de partenariat avec le Chinois SAIC. Au programme : construire ensemble des modèles électriques pour la Chine. Du moins dans un premier temps…
La Belgique fait exception pour les ventes de voitures électriques qui continuent de bien se porter dans notre pays. Cela dit, certains prédisent que ça pourrait ne pas durer et que tout pourrait s’écrouler dès 2025.
Les constructeurs européens n’ont pas réussi à s’organiser pour construire une vraie voiture électrique bon marché. Ce qui n’est pas le cas de la Chine où BYD a développé la Seagull. Et justement : le modèle va être commercialisé chez nous et fait trembler l’industrie automobile européenne.
Les constructeurs chinois ont de grandes ambitions en Europe. Et cela vaut aussi pour les utilitaires électriques. Et justement, la marque Windrose voudrait bien implanter une usine d’assemblage en région anversoise.