Toyota reste le premier constructeur mondial et la marque reste appréciée en Belgique autant pour sa fiabilité que pour ses voitures hybrides. Disons-le tout de go : Toyota réserve une très belle surprise aux visiteurs du Salon de Bruxelles 2025. Le constructeur exposera en effet une première mondiale sur son stand du Palais 7 : l’Urban Cruiser.
Ce modèle reprend un nom déjà utilisé pour un ancien véhicule et qui n’a pas laissé de souvenir impérissable. Mais, on fait table rase : tout est nouveau et tout est surtout estampillé Suzuki. Car oui, cet Urban Cruiser est le clone du Suzuki e-Vitara. Pas très étonnant dès lors de retrouver des similitudes entre les deux véhicules, même si la Toyota fait des efforts de singularité. Avec ce modèle, Toyota s’attaque au segment porteur des SUV compacts, une catégorie plus porteuse que celle du plus gros bZ4X. Trois motorisations seront disponibles : 144 ch (106 kW) et 189 Nm avec une batterie de 49 kWh, 174 ch (128 kW) et 189 Nm avec une batterie de 61 kWh et 184 ch (135 kW) avec 300 Nm. L’habitacle est repris du Suzuki e-Vitara, ce qui signifie que l’ambiance est un peu différente des autres produits Toyota. Les prix ne sont pas encore connus, mais la commercialisation devrait intervenir en 2025. Dans la foulée, Toyota promet l’arrivée de 10 modèles 100% électriques entre 2026 et 2027. L’Urban Cruiser est donc le deuxième de cordée.
De nombreux modèles
Toyota veut en donner pour tous les goûts et les bourses. D’où l’exposition de la citadine Aygo X, de la Yaris HEV et de la Yaris Cross HEV dont les qualités d’hybridation ne sont plus à démontrer puisque dans des conditions idéales, la propulsion électrique peut fonctionner à 54% du temps de déplacement en ville. Autre modèle incontournable : le C-HR sera aussi présent dans sa dernière mouture plus personnelle encore – et plus cher puisqu’elle est proposée à partir de 30.900 euros – que la première génération qui avait fait un tabac. Une version hybride rechargeable est aussi disponible, mais en acceptant un effort financier supplémentaire : 45.000 euros.
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À côté de ceux-là, la famille Corolla s’exposera de tout son long avec les versions hatchback et Touring (break), mais aussi avec la version SUV, appelée Cross et forcément aussi hybride.
Les classiques
Naturellement, les visiteurs auront aussi droit aux classiques, comme l’inénarrable RAV4 qui a été précurseur des SUV il y a maintenant 30 ans. La dernière génération sera renouvelée fin 2025, mais elle offre la possibilité relativement récente d’une version hybride rechargeable dotée d’une batterie de 18,1 kWh permettant de parcourir plus de 65 km avec une charge. Mais ça se paie : plus de 60.000 euros.
En revanche, on s’étonne que Toyota n’expose pas de Prius sur son stand ni même de Land Cruiser, un véhicule emblématique et même magnifiquement dessiné, mais qui, probablement dans ce cas, renvoie une image moins en phase avec la sobriété énergétique qu’il est nécessaire de mettre en avant. Dommage quand même.
Côté utilitaires, Toyota fait désormais cause commune avec le groupe Stellantis. Avec le Toyota Proace City qui est le resucé du Citroën Berlingo et consorts ou pour les Proace et Proace Max équivalents aux Jumper et Boxer de chez Citroën et Peugeot. Notons l’existence dans les deux cas de versions 100% électriques.
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